Conclave du Bassin du Congo : la Banque mondiale et l’Union européenne appelés à la mise en application de toutes les recommandations formulées au cours des assises !

Partager

“Tout est bien qui finit bien”, titre d’une comédie écrite par William Shakespeare probablement entre 1601 et 1608.  Oui. Après trois jours d’intenses travaux à la salle père Boka du CEPAS, soit du 22 au 24 avril 2024, à la commune de la Gombe, les participants aux assises du Conclave du Bassin du Congo ont abouti à une série de projets élaborés, six au total, au regard du nombre de groupes thématiques qui ont, durant trois jours, échangé des idées et des expériences en vue d’un futur durable dans le Bassin du fleuve Congo.

Après avoir présenté les conclusions, apprises ainsi que les recommandations de leurs travaux à l’auguste assemblée, ces 130 participants ont, tous, obtenu, l’un après l’autre, leurs brevets de participation dans un climat doux. Tenez ! Ces brevets témoignent  à toute lettre l’engagement et la détermination que ces nouvelles figures formées logiquement ont pris, durant ces 3 jours, afin d’apporter des solutions locales aux problèmes locaux.

Parmi les personnes qui ont pris la parole, figure la représentante de la République du Cameroun qui, d’entrée de jeu, a, d’abord, remercié le groupe Utalii Kwetu qui a organisé ce conclave du Bassin du Congo. Elle ne s’était pas arrêté, elle a remercié tous les participants pour avoir manifesté un esprit créatif. Avant de remettre le micro au modérateur, cette dame de belle figure a remis un cadeau à la représentante de l’Ambassadrice des États-Unis.

la Banque mondiale et l’Union européenne appelés à la mise en application de toutes les recommandations formulées au cours des assises !

Madame Chimène Nze de l’Institut des Recherches en Écologie du Gabon a été la personne désignée pour procéder à la lecture du rapport final. Dans intervention, elle a présidé que cette déclaration est le fruit raisonné d’une équipe composée de l’ensemble de pays qui participent à ce conclave.

“Les forêts du Bassin du Congo représentent le deuxième poumon vert de la planète. Elle joue un rôle primordial pour les communautés locales et des peuples autochtones, en leurs fournissant tout le bien et service essentiel à leur développement ”, a-t-elle déclaré.

Sont consignées dans ce rapport, riche en perspectives, des solutions dites locales aux problèmes locaux. Il s’agit, entre autres, de la mise en place, dans la région du Bassin du Congo, des infrastructures routières, hôtelières et sanitaires, ainsi que de la restauration des sites dégradés par voie du reboisement, de l’agroforesterie, de l’agro-écologie, de la domestication des espèces forestières locales à croissance rapide ainsi que de la promotion des énergies renouvelables, sans oublier le soutien à accorder aux initiatives environnementales, tant en milieu scolaire que dans les communautés locales sur la base des savoirs  endogènes et culturels.

Organisé conjointement par le groupe Utali Kweti et Congo River, ce projet a bénéficié du soutien financier du Gouvernement américain parallèlement aux projets qui ont collectés lors des sessions de pré-conclave.

Le soir du même mercredi, un concert d’au revoir a été organisé sur l’esplanade de l’académie des Beaux-Arts. Plusieurs musiciens congolais ainsi que le groupe musical américain  ont donné vie à ce grand rendez-vous culturel.

Hénoc Akano

Articles similaires

Arrêter le cours de la désertification, garantir un avenir durable : la RDC face...

La République Démocratique du Congo demeure en ce jour l'un des pays les plus touchés par la désertification en Afrique. Selon une étude réalisée en 2020 par le programme mondial pour l’alimentation (FAO), la RDC détient actuellement 126 millions d’hectares de forêts, y compris les dégradées, alors qu’en 1960 elle détenait 155 millions d’hectares. La même étude précise que la forêt congolaise s’effrite annuellement de 1 million d’hectares depuis 10 ans. Ce phénomène, qui affecte près de 35% du territoire national, a des conséquences désastreuses sur les populations, l'économie et l'environnement.

NORD-KIVU : « Les ennemis de la paix ne sont pas seulement dans les...

Dans un entretien accordé à la presse en marge de 99 ans du parc national de Virunga, Bienvenue Bwende, responsable de la communication de ce patrimoine mondial, a répondu sur plusieurs questions concernant le PNVI, qui est sur une menace réelle dont les troubles sécuritaires qui ont trouvé refuge dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, particulièrement dans le Nord-Kivu où se trouve ce parc.

Sabotage du projet présidentiel ‘’Jardin Scolaire 1 Milliard D’arbres’’/Environnement : plusieurs ONGs vertes pointent du...

Sabotage du projet présidentiel ‘’Jardin Scolaire 1 Milliard D'arbres’’/Environnement : plusieurs ONGs vertes pointent du doigt le DG du FFN, l’accusant d’être derrière la manœuvre