Nul n’ignore que les personnes vivant avec handicap dans les conflits armés sont les plus exposées au regard de leur mobilité réduite. Cette réalité demeure préoccupante au sein du Forum des défenseurs et organisations des personnes vivant avec handicap en Afrique centrale et les pays des Grands Lacs (Fophac) que dirige Me Pindu-di-Lusanga Patrick. Pour palier à cette situation humainement déplorable, il s’est ouvert à Yaoundé, capitale du Cameroun, ce Mardi 12 Décembre 2023, à l’hôtel MERINA, un atelier sous régional sur la Résolution 2475 des Nations Unies, portant sur la Protection des Personnes Handicapées dans les Conflits armés.
Une rencontre organisée par le Forum des Défenseurs et des Organisations des Personnes Handicapées en Afrique centrale et les Pays des Grands Lacs , FOPHAC , avec l’appui financier et logistique du Centre des Nations pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale.
Une occasion pour les participants de peaufiner des stratégies idoines pour faire des plaidoyers auprès des dirigeants des pays africains, des prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la protection des personnes vivant avec handicap dans zones en conflits armés. Car, cette catégorie de personnes est généralement abandonnée voire négligée pendant des conflits armés. Et pourtant, certains pays ont signé ou ratifié beaucoup de textes juridiques garantissant la protection des PVH et respectant leurs droits respectifs.
Zoom sur la Résolution 2475
Il s’est rappelé que c’est sur l’initiative de la Pologne et du Royaume-Uni que le Conseil de sécurité a adopté, en 2019, à l’unanimité, sa toute première résolution sur la protection des personnes handicapées en période de conflit armé.
Dans le préambule cette Résolution 2475 (2019), un texte « phare » qui marque une avancée majeure, selon la Pologne, le Conseil de sécurité se déclare gravement préoccupé par les conséquences « disproportionnées » des conflits armés sur les personnes handicapées, qui sont délaissées, soumises à des violences et privées de l’accès aux services de base.
Jules Ntambwe