C’est la couronne d’épine qui vous parle et qui continue de vous parler. J’aimerais m’attarder ici pour vous faire sentir cette douleur, l’amertume qui est en train de ronger mon cœur, parce qu’en tant qu’humain, et vous Congolais, et vous criminels du M23, vous ne comprenez pas qu’en visant cette ville de Kalemie, Albertville, la ville du Roi, vous êtes en train de viser à détruire le site de notre inspiration, je veux dire le site de l’inspiration du monde entier, le nombril coupé de MUKUNGUBILA ainsi que le nombril coupé de Moïse, pour ne citer que ces deux monuments que l’Éternel Dieu a élevés parmi les hommes. Tout est enfoui dans ces eaux du Nil.
Cette ville de Kalemie, Albertville (je souhaiterais qu’elle continue à être appelée Albertville), c’est la ville la plus importante de tout ce territoire national congolais et le centre de la formation de tout être vivant. Je vous révèle ceci pour que vous ayez la compréhension sur la gravité de tout ce que vous optez comme comportement en engageant votre idée de détruire le Congo. L’âme et le cœur de Jéhovah reposent dans ce lieu mystérieux.
Encore tout petit, à peine que je dépassais l’âge de nourrisson, l’Esprit du Dieu Créateur m’entraînait souvent à pouvoir aller près de ce monument du Roi Albert de Belgique avec mon hameçon pour pêcher dans la rivière Kalemie qui coule juste en dessous du monument avant de se jeter dans le lac Tanganyika.
Comprenez, mes très chers compatriotes, mes très chers contemporains, vous citoyens du monde appartenant à différentes nations qui constituent notre planète, c’est justement cette ville du Roi Albert de Belgique qui m’a vu naître, qui m’a fait grandir dès ma circoncision (à l’hôpital général de Kalemie). Et si j’ai été enlevé des mains de mes parents, c’est cette ville prodige du Roi Albert, appelée Albertville, qui m’a élevé, avant d’atteindre l’âge où Dieu me remettra cette lettre de créance concernant ce pays, le Congo.
Encore tout petit, je serai remis entre les mains de cette très belle femme, une sœur catholique blanche, la sœur Marguerite, qui me reçoit dans cette école de filles en maternelle. Je l’avoue très sincèrement devant Dieu : j’étais le seul garçonnet parmi les filles. Quand je tournais à gauche, à droite, derrière moi, il n’y avait que moi qui étais de sexe masculin. Il faut noter en passant que Dieu, mon Père, me sortira premier de la classe de cette maternelle parmi les filles.
Que toutes mes sœurs du monde, je dis bien les femmes du monde, comprennent que mon orgueil ou plutôt ma vaillance, que vous avez pu remarquer dans tout ce parcours de ma vie, vient probablement de là (de plus amples explications vous seront données dans les jours à venir).
Après mon éducation maternelle, l’homme événement que je suis, je serai transféré à quelques mètres de mes collègues filles, à l’école primaire Christ Roi (école primaire des garçons). Retenez ceci : Dieu permettra, à chaque fois qu’il y a épreuve, que je sois toujours le 1er de la classe, jusqu’en 1959 où l’Éternel va me permettre de sortir 3ᵉ de la classe. Cette fois-là, j’ai boudé par caprice.
Je rentre à la maison pour dire à mes parents que mon maître ne m’aime pas, alors que c’est en étant sorti 3ᵉ que je reçois comme prix la Bible. Notez bien, ici je ne parle pas du témoignage (ce que vous appelez faussement, de manière erronée, Nouveau Testament) mais plutôt de la Bible tout entière, alors que je n’avais que 12 ans d’âge.
Et c’est au même moment qu’on invite nos grands-parents à la table ronde à Bruxelles. Je ne sais pas si je serai compris par vous, Congolais, et par mes concitoyens du monde : ce groupe de Congolais invités à se retrouver à Bruxelles pour la table ronde aux fins de vouloir discuter sur l’indépendance de ce Congo, j’ai ouï dire que ce groupe avait réclamé la présence de Lumumba, croyant que sa présence allait beaucoup les aider pour défendre nos droits.
Je vous assure que cet enfant qui avait boudé le fait d’être proclamé 3ᵉ de la classe, le prix qu’il recevait, c’était justement la solution qui pouvait aider les Congolais à pouvoir se retrouver (véritable indépendance). Je dis et je le répète, à vous mes compatriotes et à vous mes concitoyens du monde : vous et nous, nous n’avons pas d’autre solution que d’avoir la Bible. Il faut la tenir à la main et la brandir comme étant la clé des solutions de tous nos problèmes. Tout le mystère de notre vie est caché dans cela.
Et partant de là, pour ne pas paraître très long, je ne pense pas que vous puissiez ignorer que la clé de tout notre développement réside dans la connaissance du mystère de ces eaux du Nil. La paix dont a besoin le monde aujourd’hui dépend de ces eaux du Nil. Je voudrais dire que la paix dont le monde a besoin ne peut venir que de ce pays, de ces terres entrecoupées de fleuves : il y a à l’est de ce bassin le lac Tanganyika, le lac Kisale, le lac Moëro.
Et Moëro déverse ses eaux dans le majestueux fleuve Congo (le Lualaba, Kamalondo) par le fleuve Luvua. Le lac Tanganyika (lac aux dimensions des océans) déverse, lui, ses eaux dans le majestueux fleuve Congo (Lualaba, Kamalondo) par le fleuve Lukuga.
En fin de compte, je tenais à attirer votre attention sur le danger que vous êtes en train d’encourir avec ce que vous avez entrepris de vouloir saccager ce trésor que Dieu a enfoui dans ces terres africaines à partir du delta du Nil. Comprenez, chers amis, vous tous habitants du monde, qu’il est très indispensable que vous compreniez que c’est le Nil qui a fait naître en vous toute inspiration divine.
Le monde ne pouvait se développer sans ces eaux où sont enfouis le nombril de MUKUNGUBILA, le nombril de Moïse et le lieu de refuge de Jésus de Nazareth. Le souci du monde entier devrait se focaliser sur ce qui se passe en RDC, parce que la formation de tous ceux qui se disent être scientifiques, économistes ou politiques vient de ces eaux de mes ancêtres.
N’oubliez pas mes récentes révélations sur Nimrod. Que ce soit vous, l’Afrique, que ce soit vous, l’Europe, toute votre formation vient de ce lieu. Ne ratez pas de découvrir cette clé que je vous révèle. C’est ce que nos grands-parents ont pu rater en allant à Bruxelles sans lettre de créance.
C’est vrai que personne ne pouvait s’imaginer que cette lettre se retrouverait entre les mains d’un garçon. Je dis bien et je le répète : le Congo, et notamment le Katanga, c’est la résidence vraie du Créateur.
Je vous assure que dans les tous prochains jours, les révélations vous concernant, vous tous habitants du monde, vont commencer à couler à partir du trône de notre Créateur, de par son Fils bien-aimé. C’est l’exacte description d’Ésaïe 18. Prière de ne pas handicaper cela.
Ainsi, permettez que je puisse m’adresser à vous, assaillants : je vous demande de reculer. Ne continuez pas à vous attaquer au plan de votre Créateur.
Grand Roi Divin, Joseph MUKUNGUBILA MUTOMBO
Vaillant Chasseur devant l’Éternel
