Patriotisme exige, Me Ferdinand Kitengie, coordonnateur national de la nouvelle société civile révolutionnaire, a adressé un réquisitoire riche et contributif pour le développement de la République démocratique du Congo au nouveau gouvernement, après son investiture.
Au cours d’une conférence avec la population à Kinshasa tenue hier, jeudi 13 juin, le coordonnateur de NSCR a rappelé la lourde tâche qu’a le gouvernement Suminwa, que ça soit sur le plan sécuritaire, judiciaire, social etc.
«Nous demandons au gouvernement dirigé par madame Suminwa Tuluka d’améliorer la vie sociale du peuple congolais (…), car le peuple attend le changement de son vécu quotidien et l’accès à l’eau, l’électricité, les routes et à manger», a déclaré Ferdinand Kitenge.
«Nous ne voulons pas entendre des cas de détournement. Nous ne voulons pas de personnes qui vont rester confortablement dans leurs bureaux et nous croyons aux capacités de la femme à la tête du Gouvernement, car c’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’une femme puisse occuper la primature», a-t-il ajouté dans sa mise au point relative à la situation sociale, politique et économique dans le pays.
Zoom sur la question sécuritaire
Il s’est insurgé contre le dialogue avec les forces négatives et leurs soutiens qui sèment l’insécurité dans l’est de la RDC.
«Sur le plan sécuritaire, la RDC continue à être agressée par le Rwanda qui multiplie des attaques et des bombardements contre la population civile dans le Nord-Kivu, avec la bénédiction de certaines puissances étrangères et des multinationaux qui jouent l’hypocrisie face au peuple congolais. Cette coalition des forces négatives nous impose un dialogue avec ceux qui tuent nos populations. Le peuple congolais ne veut pas dialoguer, le peuple congolais ne va jamais dialoguer, surtout pas avec le Rwanda», a martelé Ferdinand Kitenge.
Par ailleurs, sur le plan judiciaire, Me Ferdinand Kitengie s’est montré très critique décontenancé du travail de l’appareil judiciaire, mettant en exergue le mauvais comportement des juges et magistrats qui n’ont, selon lui, aucun souci à la classe moyenne pour leurs intérêts égoïstes et mesquins. Les qualifiant au passage « des corrompus ».
« Ces gens détruisent le travail et sapent la bonne foi de Félix Tshisekedi. Qu’ils soient remplacés et donner à qui les méritent », a-t-il souligné.
Fidel Songo