Le 19 septembre 2016 demeure une date tragique pour la République Démocratique du Congo, en général, et de la jeunesse de l’Union pour la démocratie et le progrès social, en particulier. Car, elle est marquée par la répression violente des manifestations réclamant le respect du calendrier électoral. En marge de cette journée de mémoire, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a conduit une délégation de responsables du parti à la permanence de l’UDPS, située à la 11e rue, pour rendre hommage aux combattants tombés ce jour-là.
Un acte symbolique fort
Accompagné de figures emblématiques comme le président de la ligue des jeunes, Amisi Makutano, et la présidente de la ligue des femmes, Maman Mandoni, Kabuya a salué la mémoire de ceux qui ont perdu la vie en défendant les valeurs démocratiques. Ce geste souligne l’engagement continu du parti à défendre les droits humains et à se souvenir des sacrifices consentis pour la liberté.
Un bilan tragique
Les événements de ce jour-là ont fait couler beaucoup d’encre. Les autorités ont initialement annoncé un bilan de 17 morts, dont 14 civils et 3 policiers. Cependant, le rapport de l’ONU a révélé un bilan bien plus lourd, avec 53 morts, 127 blessés et 368 arrestations. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme avait dénoncé le recours excessif à la violence par les forces de sécurité, rapportant des blessures par balles à des endroits tragiques, comme la poitrine et la tête.
Un devoir de mémoire
À travers cet hommage, l’UDPS rappelle l’importance de se souvenir de ces combattants, qui ont payé le prix fort pour la défense de la démocratie et de la constitution. Une messe d’actions de grâce est également prévue à la paroisse Saint Dominique, rassemblant militants de l’UDPS et alliés, témoignant ainsi d’une solidarité indéfectible envers ceux qui ont lutté pour un avenir meilleur.
L’implication d’Amisi Makutano, en tant que leader de la jeunesse de l’UDPS, est particulièrement significative. Elle incarne l’espoir d’une nouvelle génération qui, tout en honorant le passé, aspire à un avenir démocratique et pacifique pour le pays.
Jules Ntambwe
