ENTREPRENEURIAT : la SYJEC en formation sous la didactique entrepreneuriale de l’ANADEC

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Les membres de la Synergie des Jeunes Entreprises du Congo, SYJEC en sigle, que coordonne madame Dodo Musau, sont en formation de 8 séances à la Maison de l’Entrepreneuriat, à Limete, lesquelles vont s’étaler durant un mois, ce qui fait quatre semaines, à raison de deux séances par semaine, soit chaque mardi et chaque vendredi.

L’inauguration de cette formation riche en thématiques, à savoir : transformation, industrie légère, économie verte et services générateurs des revenus, a été faite vendredi 4 avril, par madame Justine Nzinge, directrice urbaine de l’ANADEC, Agence Nationale pour le Développement de l’Entrepreneuriat. La dame en charge de la direction urbaine de l’ANADEC a été là en représentation de son directeur général, Matthieu Muboyayi, empêché.

 »Je suis ici pour représenter mon DG Matthieu Muboyayi, Directeur Général de l’ANADEC, dans le cadre du lancement des activités de formations organisées par la SYJEC, Synergie des Jeunes Entreprises du Congo, une structure qui s’occupe de l’encadrement des entrepreneurs au sein de l’écosystème entrepreneurial congolais », a-t-elle contextualisé en présence de son directeur en charge de la formation, Jean-Philippe Kobo, et leur conseiller analyste, Émile Mbuyi Kankolongo.

Ce dernier, en tant que l’un des formateurs retenus pour cette formation, a fait voir à l’intention des participants l’importance de cette dernière.

Il les a, à cet effet, éclairés sur quelques points à titre préambulaire pour leur donner l’idée sur quoi va graviter son intervention du mardi 8 avril ci-haut évoqué.
À l’en croire, un entrepreneur, c’est celui qui sait saisir les opportunités.
 »’Chaque problème pour un entrepreneur constitue une opportunité », a-t-il souligné avant de leur révéler que ces opportunités sont à trouver nulle part ailleurs que, entre autres, dans les statistiques des importations, dans le décalage entre le coût de production d’un produit ou d’un service et son prix de vente, dans la rareté d’un bien sur le marché, ainsi que dans la comparaison des niveaux de vie des gens dont la similitude des difficultés leur vaut d’avoir les mêmes besoins. Ce n’est que partie remise pour mardi 8 avril !

Pendant ce temps les participants, venus de plusieurs structures, entre autres , A.K., C.H.R.M.E.A.,U.N.P.K.O., OFOM, AFOS, Les Compagnons de David, la Fondation Maman Kalunga (FOMAK) et les autres, sont dans l’expectative de la dite date pour de plus amples connaissances en la matière.

ANADEC, UN ORGANE TECHNIQUE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS SOUS TUTELLE DU MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE ET P.M.E.

Durant la brève interview qu’elle a accepté de nous accorder au sortir de son intervention, madame Justine Nzinge nous a parlé de l’ANADEC comme étant un organe technique du Gouvernement congolais, sous tutelle du ministère de l’Industrie et Petites et Moyennes Entreprises, aec pour objet social, celui d’informer les entrepreneurs, les former et les accompagner tant au niveau du financement qu’à celui du marché.

 »Par rapport à ça, nous avons des structures bien organisées pour pouvoir s’occuper de cette tâche. Au niveau de l’ANADEC, nous sommes structurés en directions au niveau du siège et il y a deux directions urbaines, une au niveau de Kin Est que j’ai en charge et qui prend Mont-Amba et Tshangu, et une deuxième qui s’occupe de Kin Ouest, à savoir Funa et Lukunga », a-t-elle expliqué.

La responsable de l’ANADEC en charge de la direction urbaine Kin Est qui poursuit :

 »Nos services sont gratuits et nos portes sont ouvertes à tout porteur d’idée entrepreneuriale. Ce qui signifie que tout porteur de projet peut donc venir chez nous, solliciter nos services pour que nous puissions l’encadrer et l’aider à la fois à matérialiser son idée et à créer son entreprise ».

 »D’ailleurs au niveau de l’ANADEC, il y a déjà des programmes qui sont mis sur pieds pour pouvoir accompagner les jeunes ici au niveau de la Maison de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation où nous sommes. Les jeunes qui tardent peuvent venir pour pouvoir être accompagnés par l’ANADEC en vue de la matérialisation de leurs idées d’entreprise », a-t-elle rassuré.

« Nous travaillons, pour ce, en partenariat avec le FOGEC, entendez : Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo, avec lequel nous faisons partie d’un même mintère. Le FOGEC nous aide donc à mettre les moyens en faveur de ces entrepreneurs, que ça soit les porteurs de projet ou les entreprises déjà existantes », a renchéri monsieur Jean-Philippe Kobo, directeur en charge de la Formation.

Monsieur J.P.K. a mis à profit cette opportunité pour nous en toucher un mot sur la sous-traitance ainsi que sur la bonne collaboration qu’ils ont à cet effet avec l’ARSP : Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé en République Démocratique du Congo.

« Bientôt là nous allons lancer des programmes de formation avec l’ARSP, sur, par exemple, le contenu local. Aujourd’hui l’État via notre ministère de tutelle, à savoir : Industrie et Petites et Moyennes Entreprises, est en train de travailler là-dessus, de sorte que l’entrepreneur congolais soit en mesure de maîtriser ce contenu local et savoir ce qu’il lui faut pour qu’il puisse gagner un marché », parole du responsable de la formation de l’ANADEC.

 »Après la formation, la balle sera dans le camp de la direction de la Promotion de l’Entrepreneuriat pour un coaching individuel. Dès que nous terminons avec la formation, nos hommes formés seront donc mis à la charge de la direction de la Promotion de l’Entrepreneuriat pour un suivi individuel en lien avec soit l’élaboration des plans d’affaire, soit le diagnostic de l’activité, soit l’accompagnement personnel, sous forme d’un suivi un peu personnalisé, ou soit encore l’étude du marché », a-t-il tiré les choses au clair.

Au sujet des passerelles de collaboration avec le ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, monsieur Jean-Philippe a déclaré ce qui suit :

« Nous sommes en bonne collaboration avec le ministère du Travail.
Déjà là d’ailleurs, nous sommes derrière un dossier, parce que l’ANADEC doit être membre effectif d’une commission nationale de certification des formations, qui est sous la supervision du ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale.

Le Pasteur Philippe Bumba, Secrétaire Général de la SYJEC, qui a servi de modérateur durant la cérémonie, a fustigé la paresse susceptible de siéger parmi les entrepreneurs et placé l’accent sur l’approche biblique de l’entrepreneuriat.

 »Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement et un peu croiser la main, et la pauvreté vous surprendra », Parole de l’Écriture.

Saint-Germain Ebengo

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