La République démocratique du Congo (RDC), par l’intermédiaire de sa ministre des Affaires étrangères, a officiellement lancé, le mercredi 18 décembre, sa campagne en vue d’obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Lors de cette cérémonie, qui a réuni des diplomates accrédités et des représentants politiques, la ministre Thérèse Kayikwamba Wagner a rappelé l’historique de la RDC au sein de cet organe crucial. Elle a souligné que le pays n’est pas étranger aux enjeux du Conseil de sécurité.
« Notre pays a siégé pour la première fois comme membre non permanent entre 1982 et 1983, puis à nouveau entre 1990 et 1991, période durant laquelle nous avons assumé la présidence du Conseil », a-t-elle déclaré. Elle a également mis en avant le rôle clé joué par la RDC, notamment dans la condamnation de l’invasion irakienne du Koweït.
La ministre a exprimé avec assurance que Kinshasa est capable d’apporter une contribution significative à la diplomatie internationale, en s’appuyant sur son expérience en matière de maintien de la paix et de résolution des conflits.
« Nous croyons fermement que la paix et la sécurité sont les piliers du développement durable », a-t-elle ajouté, tout en mettant en avant les atouts de la RDC, notamment sa position géostratégique et son engagement en faveur de la stabilité régionale.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, chargé de maintenir la paix et la sécurité internationales, compte quinze membres, dont cinq permanents disposant du droit de veto. Les dix membres non permanents, bien que ne bénéficiant pas de ce privilège, participent activement aux prises de décisions majeures.
La candidature de la RDC est soutenue par l’Union africaine (UA) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cette initiative intervient peu après l’élection du pays au Conseil des droits de l’homme pour le mandat 2025-2027.
La Rédaction