Dans la capitale congolaise, Kinshasa, le fléau des embouteillages continue d’affecter le quotidien des citoyens. Face à cette crise de circulation, Chardin Ngoie, président de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC-ASDT-ASBL), appelle à une approche intégrée et réfléchie pour y remédier.
Selon lui, les solutions techniques et administratives, telles que le contrôle des plaques d’immatriculation ou l’assurance libéralisée ne suffisent pas. Il plaide pour une sensibilisation accrue au civisme routier, soulignant l’importance d’éduquer les conducteurs sur le respect du code de la route et des autres usagers. Une campagne publique de sensibilisation pourrait ainsi inciter chacun à adopter des comportements plus responsables au volant a lui. d’insister » le contrôle technique est pour sauver des vies humaines, prévenir les accidents et incidents » .
L’amélioration des infrastructures est également une priorité. D’après Ngoie, la construction de routes modernes et adaptées est essentielle pour fluidifier le trafic. Des routes bien conçues, intégrant des pistes cyclables, encourageraient des modes de transport alternatifs et réduiraient la dépendance à la voiture individuelle.
Parallèlement, le développement d’un système de transport en commun efficace est crucial. L’instauration de trains urbains ou de métros électriques pourrait offrir aux Kinois une alternative sérieuse et réduire la pression sur les routes saturées.
Enfin, Ngoie insiste sur la nécessité d’une coopération renforcée entre le gouvernement central et les autorités provinciales. Une telle synergie est indispensable pour garantir une gestion harmonieuse des flux de circulation et éviter la surcharge des infrastructures existantes.
Pour ce faire, Chardin Ngoie propose une vision globale pour faire face aux embouteillages à Kinshasa. En alliant sensibilisation, modernisation des infrastructures et développement des transports publics, la ville pourrait enfin envisager un avenir sans embouteillages.
Jules Ntambwe