Religion : “l’homme africain ne peut jamais accepter qu’il est descendant d’Adam et Ève, c’est de là que le mensonge a commencé” (Simon Pierre Muzeke)

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Le 17 avril de chaque année, la religion Mpadiste commémore  la rencontre historique entre le sauveur Simon Kimbangu et le prophète Simon Pierre Mpadi en 1946, dans la prison d’Elizabethville, aujourd’hui Lubumbashi.

Selon Simon Pierre Muzeke, représentant provincial de la religion Mpadiste dans le grand Kasaï, les Africains méconnaissent une vérité profonde. « Le monde compte quatre religions. Les Européens ont le judaïsme de Jésus Christ, les Arabes l’islam, les Asiatiques le bouddhisme, et les Africains la religion Mpadiste », souligne-t-il.

“Nous ne devons pas nous tourner vers des églises telles que le Catholicisme, le protestantisme ou l’islam. Nous devons rester fidèles à notre propre héritage ancestral”, affirme-t-il avec conviction.

Simon Pierre Mpadi, envoyé divin et second sauveur des Africains après Kimbangu, a joué un rôle crucial dans la transmission de la spiritualité. Kimbangu, connu pour ses miracles et sa compassion, a été arrêté pour avoir guéri des milliers de malades et ressuscité des morts

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L’incarcération commune de Kimbangu et Mpadi en 1946 a favorisé un échange spirituel intense pendant cinq ans et vingt-six jours. Une ultime rencontre entre les deux hommes a eu lieu en août 1951, marquée par la transmission symbolique du bâton de lutte à Simon Pierre Mpadi.

Les dates de naissance et de décès de ces deux sauveurs, Kimbangu et Mpadi, témoignent de leur impact durable sur l’histoire religieuse de l’Afrique. Leur héritage spirituel continue d’inspirer et de guider les fidèles de la religion Mpadiste jusqu’à nos jours.

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