En vue de favoriser davantage le bonheur dans la société : la CFC veut  trouver des pistes de solution aux divers défis lancés au mariage et à la famille

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Dans l’objectif ultime de privilégier la formation des familles chrétiennes, la Communauté Famille chrétienne -CFC ASBL-, en collaboration avec l’Université catholique du Congo -UCC- ont poursuivi, hier mardi 16 avril 2024, à la salle Père Boka du Centre d’études pour l’action sociale -CEPAS- situé dans la commune de la Gombe  le troisième symposium de Kinshasa.

Axé  sur le thème : « le processus du mariage en RDC », cette activité permet à ces religieux de réfléchir sur les exigences et les réalités qui jonchent le processus de mariage en République démocratique du Congo.

En effet, à travers les réflexions de ces assises, la CFC voudrait trouver des pistes de solution aux divers défis lancés au mariage et à la famille. 

À cette occasion, la CFC a indiqué que  le mariage est une union entre un homme et une institution divino-naturelle et humaine. “Dieu qui en est l’auteur a voulu que les conjoints soient une aide l’un pour l’autre, et que les enfants procréés participent naturellement à la perpétuation de l’œuvre de la création. Par sa célébration sacramentelle, le Christ s’y invite afin de sanctifier, de renforcer et de consolider, par sa grâce, le lien d’amour qui unit les époux et leur accorde de vivre un quotidien harmonieux au sein de leur famille. En dotant le mariage de ses lois, Dieu a laissé aux hommes la responsabilité et la liberté de l’organiser concrètement”, a expliqué cette communauté.

Pour l’épanouissement des familles, la CFC entend aussi scruter, explorer et analyser les réalités qui posent d’épineux problèmes (la dot devenue presqu’un fonds de commerce) au processus de mariage en vue de favoriser davantage le bonheur dans le mariage et l’épanouissement des familles. Pour bien aborder cette thématique relative au processus de mariage, la CFC entend cerner cette question sous trois axes à savoir l’économie de la loi au regard des différentes articulations du processus ; les écarts observés sur le plan pratique ; et l’orientation pratique. 

Prenant la parole, l’évêque de Tshumbe, Mgr Vincent Tshomba a formulé plusieurs recommandations notamment la formation des animateurs plus compétents et suffisamment outillés dans l’accompagnement des jeunes dans leur cheminement vocationnel au mariage et à la vie familiale ; la promotion des valeurs africaines traditionnelles concernant le mariage -la fidélité, la fécondité, la fraternité, l’hospitalité, la solidarité- comme des sources d’espérance et de richesse à préserver ; l’importance de l’implication d’un leadership chrétien dans toutes les instances de prise de décision pour défendre les valeurs du mariage et de la famille ; la reconnaissance des rôles importants des associations et mouvements familiaux dans la prise en charge et la concrétisation du projet pastoral familial et dans l’intégration et l’accompagnement des jeunes ; la prise de conscience des jeunes eux-mêmes de leur propre responsabilité et obligation dans cet itinéraire vocationnel et dans la bonne préparation au sacrément de mariage.

Débuté le lundi 15 avril dernier, ce symposium va se clôturer le vendredi 19 avril prochain. Plusieurs personnes prennent part à cette activité, entre autres, des parents, décideurs, partenaires, magistrats, juristes, philosophes, sociologues, anthropologues, politologues, économistes, communicologues, agents pastoraux, chefs coutumiers, leaders d’opinion, jeunes. 

La Rédaction 

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