La question sécuritaire dans divers quartiers de la commune de Masina devient de plus en plus pitoyable. Dans de nombreux coins de cette commune de la ville de Kinshasa, deux phrases riment à l’instar d’un refrain en chœur notamment les arrestations arbitraires initiées régulièrement par le service de police, ainsi que des supplices dont la population est victime à travers des exactions des hommes malveillants appelés considérablement ‘’ kuluna ‘’.
Bien que le nombre de dénonciations effectuées soit considérable selon quelques habitants de Masina, la situation sécuritaire ne s’améliore guère. Par contre, cette innocente population croupit dans une insécurité dont les éléments de police et les jeunes Kuluna sont commanditaires.
Partant des faits, ce service censé protéger la population et ses biens frôle dans sa mission naturelle. Il s’érige à un danger permanent, entraînant ainsi une épouvante dans le chef de sa population, laquelle est appelée à lui accorder une confiance pour s’assurer une sécurité fiable.
Selon plusieurs sources, dans divers quartiers les Kuluna se battent régulièrement entre eux, et aussi se permettent de mettre en danger la population notamment par des actes tels que le vol, les assauts avec l’usage des armes blanches, et autres.
À leur tour, le service de police y installé, en lieu et place de mettre la main sur les assaillants qui perpétuent des actes criminels, il prend plutôt le luxe d’arrêter arbitrairement la population.
La police opère avec le concours des éléments du bureau deux, taxés par nombreuses langues d’être des anciens semeurs de la terreur et ne maîtrisant pas les tenants et les aboutissants de l’exercice en tant qu’agent de l’ordre public. Mais abusivement recrutés pour permettre aux agents de l’ordre d’identifier les lieux où se trouvent les hommes malveillants afin de les arrêter.
Paradoxalement, a-t-on appris, ces derniers capturent activement les civils non impliqués dans les actes tendant à semer le trouble dans le chef de la population.
« Nous vivons une réalité étrange depuis l’année dernière. Nous n’avons confiance en personne. Ni les kuluna, ni les policiers parce que eux tous constituent un danger pour nous ces derniers temps. Les infractions pour lesquelles on nous arrête ne sont pas reprises à la loi. Ils les fondent eux-mêmes pour récupérer l’argent de la population », a dénoncé un habitant du quartier Mapela qui garde l’anonymat.
À noter que, cette manière de travailler devient inquiétante et risque de susciter dans le temps un ras-le-bol de la population victime de ces actes, qui souvent paye des milles en francs congolais dans les sous-ciates pour se libérer après être séquestrés.
Face à cette situation qui prend visiblement des proportions alarmantes, l’autorité urbaine est conviée à trouver une solution probante afin de remettre de l’ordre sur le problème sécuritaire qui gangrène dans la commune de Masina. Ceci exigera de filtrer les éléments de la police dans l’optique de les engager à un exercice délicat.
La Rédaction