Plus de deux semaines après avoir travaillé dans l’observation des élections à Kinshasa, des observateurs à court-terme (OCT) engagés et déployés sur terrain par le Réseau d’organisation des droits humains, d’éducation civique d’inspiration chrétienne (RODHECIC) affirment être “abandonnés sans être payés ni communication de la part de leur employeur.”
«Nous avons travaillé durant deux jours jusqu’à veiller la nuit du 20 au 21 décembre dans les Bureaux de vote à Kinshasa, mais jusqu’à aujourd’hui, le RODHECIC ne veut pas nous payer», déclarent ceux qui ont contacté notre Rédaction ce lundi matin tout en gardant l’anonymat.
Et d’ajouter, « le RODHECIC n’a plus jamais voulu communiquer avec nous depuis que nous avons envoyé nos Rapports d’observation électorale, ça fera bientôt troisième trois semaines dans deux ou trois jours !»
«Toutes nos revendications soumises à travers notre Superviseur à la hiérarchie du RODHECIC sont à nos jours, restées lettre morte sans feedback», ont-ils indiqué.
Pour ces observateurs électoraux, « trop c’est trop. Nous avons travaillé dans des conditions très difficiles d’ailleurs, et nous réclamons notre salaire dans un bref délai sinon, nous allons descendre dans les installations du RODHECIC pour revendiquer notre droit», ont conclu ces OCT qui ont visiblement perdu toute vergogne suite à l’impatience de recevoir leur salaire du RODHECIC à Kinshasa.
La Rédaction