Six ans après le décès/ Anicet Mobe : Jossart Nyoka Longo rend des hommages mérités !

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Au cours de la cérémonie de vernissage du livre « Hommage à Anicet Mobe Fansiama, suivi de ses écrits » qui s’est tenue le vendredi 20 octobre dernier, au CEPAS, Joseph Roger N’yoka M’vula, dit Jossart N’yoka Longo, chanteur, auteur-compositeur-interprète et producteur congolais, a donné son témoignage qu’il continue à sauvegarder jalousement de l’écrivain Anicet Mobe, décédé en 2017.

Dans son témoignage, Jossart Nyoka Longo a, de prime abord, remercié le professeur Jean-Marie Mutamba Makombo Kitatashima, l’un des écrivains de ce livre, de l’avoir associé à dans l’événement. Il a ensuite retroussé que c’est pour lui un devoir de redevabilité  de rendre des hommages mérités à son meilleur ami qui, lorsqu’il avait quitté le monde de vivant,  n’avait pas pu assister à ces obsèques tenus en France.

A cet effet, il a indiqué que son témoignage représente l’expression de son hommage qui l’adresse directement à son ami de l’école et de la commune de N’djili, une des communes de la ville-Province de Kinshasa.

Pour lui, Anicet Mobe n’était plus un ami mais, dit-il, un frère, un frère de la même commune de N’djili.  Il a également fait savoir que l’illustre disparu était son ami du collège Albert I, aujourd’hui, collège Boboto. 

Cet ancien PCA de la Socoda, la société congolaise des droits d’auteur et des droits voisins a fait souvenir les qualités que possédait Anicet Mobe notamment, la fidélité dans l’amitié, la ferveur dans la lecture et l’amour attaché à l’écrire sont restées uniques à lui-même.

« Je me rappelle qu’en 1965, au début de mes études secondaires au collège Albert I, ma sœur m’avait offert un livre intitulé « Quand la Chine s’élèvera le monde tremblera ». Quand Anicet m’avait vu avec ce livre, il m’avait dit de le lui prêter  et je lui avais donné.  Je pense qu’il avait fait ça un mois. Et ma sœur ne cessait guère de me poser la question de savoir où j’avais placé le livre ».

 Il a encore rappelé que quand ils descendaient du bus A 28 destiné aux élèves résidant à la ligne de N’djili, ils cherchaient toujours à comprendre comment la nature fonctionnait. Cet exercice quotidien leur permettait d’échanger longuement et d’avoir des réponses à certaines questions qui leur semblaient difficiles.  

 Pour cette icône de la musique congolaise, Anicet Mobe fut une personne qui aimait la lecture  et même écrire. Il a par ailleurs fait noter que Mobe avait d’ailleurs dédicacé ses premiers albums et désirait profondément discuter avec les aînés sur plusieurs sujets de la vie de façon à connaître la pensée des autres et de faire connaître son analyse aux autres.

La Rédaction     

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