Le président national du parti le Congo de Changer, en sigle CDCh, Maître Blaise-Franklin Ibula Mukelenge, a été chaleureusement accueilli ce samedi 5 juillet lors de sa toute première descente dans le district de Tshangu, à Kinshasa, en marge de la tenue du congrès extraordinaire du parti. Une mobilisation impressionnante qui a vu converger des centaines de personnes, jeunes, vieux, mamans et papas, vers le lieu du rassemblement, ce qui était un témoignage vivant d’un amour profond, d’une confiance inébranlable et d’un engagement sans réserve de la population de Tshangu à l’égard de son du président de CDCh.
Banderoles, drapeaux et autres effigies du parti en l’air, Tshangu s’est offert à lui avec une foule estimée à plus de 500 personnes venues l’écouter et le soutenir. Dans son adresse, Maître Blaise-Franklin Ibula a martelé un seul message : la confiance.
« Un seul message, la confiance. Ils doivent nous faire confiance. Il est vrai qu’à ce jour, après toutes ces luttes, 65 ans après l’indépendance, le fait qu’il n’y ait pas d’importants changements dans la vie des Congolais, il est difficile pour eux de croire encore à un discours. C’est pourquoi nous sommes venus vers eux pour leur dire : croyez, ayez confiance en nous. Le Congo peut changer. Le Congo doit changer. Le Congo a changé », a déclaré Me Blaise Ibula.
Le leader du CDCh a ensuite dressé un tableau lucide de l’état de la nation, qu’il décrit comme l’héritage d’un système de prédation déconnecté des réalités humaines. Très sûr de la portée du combat de sa formation politique, et de son allié politique, Jean-Marc Kabund, Maître Blaise prône un renversement de paradigme.
« Le Congo d’aujourd’hui est le reflet du Congo d’hier, qui était marqué par un système de déprédation, un système qui ne mettait pas à son cœur l’homme et la femme du Congo. Et ça, dans le cadre de la Coalition de la Gauche Congolaise dirigée par le président Kabund, nous disons que nous devons remettre l’homme au cœur du système. Que tout intérêt doit tourner autour du peuple, tout autour de l’homme et de la femme du Congo, pas de classe dominante du pouvoir. C’est le peuple qui doit dominer, c’est le peuple qui est propriétaire du pouvoir, et les dirigeants doivent être au service du peuple, pas le contraire », a-t-il souligné.
Dans cette même dynamique, le président Blaise Ibula a réaffirmé son attachement aux valeurs portées par la Coalition de la Gauche Congolaise, dirigée par l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund.
Abordant la situation sécuritaire et l’accord entre la RDC et le Rwanda, il a été catégorique :
« Mon avis, l’avis de la Coalition de la Gauche Congolaise, qui a été exprimé lors du discours du président Kabund au jour de la sortie officielle de la coalition, était très clair : deux points, dialogue international entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, et dialogue intercongolais. Et je pense que nous avons été entendus. »
Répondant aux critiques sur un éventuel bradage des ressources du pays, il a précisé :
« À ceux qui disent que les richesses du pays ont été bradées ou vendues, je suis désolé de leur dire que c’est depuis 65 ans que nous gérons, nous, le Congo, ses richesses. Mais cela n’a pas empêché que les Congolais soient en difficulté, soient en souffrance, que meurent chaque jour comme cela se fait à l’Est ».
Pour Me Ibula, le moment est venu de reconstruire :
« Ce cessez-le-feu est une opportunité pour le Congo aujourd’hui de ramener la paix, mais pas une paix qui profite à la mauvaise gouvernance. Une paix qui nous permette de nous préparer, parce que reconquérir notre liberté, notre indépendance, nous ne le ferons que par notre sang. Ce cessez-le-feu est vraiment une opportunité pour les Congolais de se réorganiser, pour qu’ensemble, nous puissions effectivement reconquérir le pays. Et en même temps, on doit se retrouver autour de la table entre Congolais, en vue de la préparation de cette contre-offensive. »
Cet événement, tenu sous la bannière du secrétaire général du parti, Charly Mukuba, et des dirigeants du district, n’a pas laissé sans mot le président du parti, qui a sur place jeté des fleurs. L’un des moments forts de cette cérémonie a été la remise, par les mamans de l’ASBL “Les vrais vrais de Charly Mukuba”, d’une statuette en bois, symbole de royauté, accompagnée d’un régime de manioc et d’un bouquet de feuilles de manioc, offerts au président national du parti. Un geste chargé de reconnaissance, d’ancrage culturel et de bénédiction populaire.
La tournée du président du CDCh se poursuit dans tous quatre districts de la ville province de Kinshasa.
Cellule de communication / CDCh
