Lors de la plénière tenue le vendredi 9 mai 2025 à l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), l’Honorable Patricia Mwimpe, élue de la circonscription de la N’Sele, s’est fermement exprimée sur la problématique de la gestion des fourrières dans la capitale. Cette intervention a eu lieu lors du point consacré à l’audition des ministres des Transports urbains sortant et entrant par la Commission Politico-Administrative et Juridique (PAJ).

L’élue de la N’sele a dénoncé la durée excessive des contrats signés avec certaines entreprises partenaires de la ville, certaines allant jusqu’à 25 ou 30 ans. Elle a souligné que « ces accords à long terme sont souvent conclus sans garantie de performance, exposant ainsi la ville à des engagements peu rentables et difficilement réversibles ».
Pour elle, « une réduction significative de la durée des contrats permettrait non seulement d’exiger des résultats concrets dans un délai raisonnable, mais aussi de faciliter une évaluation objective au terme de chaque contrat ». Ce mécanisme encouragerait une gestion plus rigoureuse et offrirait la possibilité de ne pas reconduire les contrats non satisfaisants.

Patricia Mwimpe a également attiré l’attention sur les dysfonctionnements liés à la traçabilité des fonds collectés dans les fourrières. Elle a partagé son expérience personnelle, affirmant avoir été elle-même victime d’un manque de clarté dans les opérations financières liées à cette gestion.
Consciente des efforts en cours, elle a salué l’initiative du gouverneur Daniel Bumba Lubaki, qui a récemment mis en place une régie provinciale pour la gestion des fourrières et du contrôle technique. Dans cette optique, elle a recommandé que cette nouvelle structure publique prenne l’entière responsabilité de la gestion des fourrières, en lieu et place des sociétés privées, afin d’instaurer une transparence financière et opérationnelle durable.
Japhet Punzu