Depuis plusieurs années, la population de la province du Sankuru fait face à une qualité de service déplorable des opérateurs de télécommunications. Coupures intempestives, internet au ralenti, impossibilité d’émettre ou de recevoir des appels… Ces dysfonctionnements affectent profondément la vie quotidienne des habitants et freinent le développement économique et administratif de la région.
Face à cette situation, le député national Lambert Mende Omalanga a décidé de monter au créneau. Dans une lettre adressée aux principaux opérateurs télécoms du pays : Vodacom, Orange et Airtel, il exige des mesures urgentes pour remédier aux multiples défaillances constatées.
L’élu de Lodja rappelle que, malgré les nombreuses plaintes des abonnés, ces entreprises n’ont jusqu’ici pris aucune disposition pour améliorer la qualité du service. Il dénonce notamment l’absence d’un bureau de représentation locale, ce qui complique la gestion des réclamations et le déploiement de techniciens en cas de panne.
Un appel à la responsabilité des opérateurs
Dans son plaidoyer, le meilleur élu du Sankuru a souligné que les télécommunications jouent un rôle important dans l’intégration des provinces enclavées et le développement du pays. C’est ainsi qu’il exhorte les entreprises concernées à investir davantage dans l’amélioration de leurs infrastructures et à garantir un service conforme aux engagements pris envers les abonnés.
« L’accès à une communication fluide et stable n’est pas un luxe, mais un droit pour chaque citoyen », insiste-t-il, appelant à des solutions concrètes dans les plus brefs délais.
La balle est désormais dans le camp des opérateurs télécoms. La population du Sankuru, elle, attend avec impatience des actions tangibles pour mettre fin à cette situation qui perdure depuis trop longtemps.
Fidel Songo

