À Mwene-Ditu, dans la province de Lomami, la décision du ministre d’État à la Justice, Constant Mutamba, de mettre aux enchères les biens de Corneille Nangaa, ancien président de la CENI accusé de soutenir un mouvement rebelle, alimente les débats. Si la population salue cette mesure comme un pas important, elle réclame des sanctions encore plus exemplaires pour dissuader toute tentative de déstabilisation du pays.
Lors d’un micro-trottoir réalisé le 22 janvier 2025, plusieurs habitants ont exprimé leur soutien à cette initiative, qu’ils considèrent comme un signal fort de l’État. « Nous voulons que justice soit rendue de manière transparente et rigoureuse. Ceux qui trahissent la République doivent répondre de leurs actes », a déclaré un commerçant local.
Cette affaire est perçue comme un test pour les institutions judiciaires et une opportunité de réaffirmer l’autorité de l’État face aux défis sécuritaires. Les habitants estiment que cette fermeté doit s’étendre à d’autres responsables accusés de soutenir des actions contraires à l’intérêt national afin de garantir une paix durable.
Un appel qui met en lumière les attentes populaires pour une justice plus ferme et impartiale dans la gestion des crises nationales.
Évo Jacob Tshimanga