Révision constitutionnelle : Félix Tshisekedi reste ferme !

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Ce samedi 16 novembre à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo, a affirmé sa position ferme sur la révision constitutionnelle.

« Personne ne changera mon avis sur cette question. Et je mets en garde tous ceux, politiques et autres, qui voudraient aller dans le sens de manipuler notre population. Ils seront exposés à des poursuites », a-t-il déclaré.

Le Président a également précisé que le peuple congolais sera consulté pour décider de l’issue de cette révision.

« Nous consulterons le peuple congolais pour qu’il décide, de lui-même, s’il va s’arrêter à la révision ou carrément aller jusqu’au changement de la Constitution », a-t-il ajouté depuis Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

En réponse aux accusations de l’opposition concernant un éventuel troisième mandat, Tshisekedi a déclaré : « Ce que j’ai dit à Kisangani n’avait aucun lien avec un quelconque 3ème mandat. Mais, cette fameuse Opposition, qui n’a rien à proposer, qui a mordu la poussière très sérieusement lors des dernières élections, cherche à manipuler la population en disant non au 3ème mandat. Qui leur a parlé du 3ème mandat ? »

Les déclarations de Félix Tshisekedi soulèvent des questions cruciales sur l’avenir politique de la RDC. Sa volonté de consulter le peuple sur la révision constitutionnelle peut être perçue comme une tentative de légitimer son pouvoir tout en apaisant les tensions politiques. Cependant, le mécontentement croissant face à la gouvernance et les accusations de manipulations politiques pourraient exacerber les divisions au sein de la société congolaise.

L’opposition, qui a subi une défaite électorale récente, semble être en difficulté pour formuler une réponse cohérente et constructive. En accusant l’opposition de manipulation, Tshisekedi cherche à se positionner comme un leader responsable, mais cela pourrait aussi alimenter un climat de méfiance. Pour que la RDC avance, il est impératif d’encourager un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties prenantes, afin de préserver la paix et la stabilité dans le pays.

Jules Ntambwe

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