Suite à la décision du Vice-Premier Ministre de l’intérieur d’arrêter les syndicaux grévistes, la société civile forces vives de la RDC réclame une réponse des droits humains. Le premier Vice-Président National et Porte-Parole de la SCFV-RDC, Maître Jean Bosco Lalo, a souligné l’importance d’une réaction de la ministre des droits humains face à la situation.
En effet, par son message officiel N°172 du 15/10/24, le VPM de l’intérieur a ordonné l’arrestation des syndicalistes en violation flagrante du droit de grève.
Dans un tweet récent, Me Lalo a critiqué l’intervention du Vice-Premier Ministre de l’intérieur dans le dossier de la grève des enseignants, jugeant cette décision contraire au droit de grève. Il remet en question l’existence de l’Etat de droit dans ce contexte.
« l’irruption du Vice premier ministre, ministre de l’intérieur dans le dossier de la grève des enseignants nécessite la réaction prompte de la ministre des Droits humains», a écrit le Vice-Président National et Porte-Parole Jean Bosco Lalo dans un tweet hier.
La SCFV-RDC avait précédemment dénoncé l’absence de prise en compte du dossier des enseignants en grève lors du dernier Conseil des Ministres. De plus, des actions d’intimidation telles que des contrôles physiques sur les enseignants avaient été signalées.
Face à cette situation, la société civile appelle le gouvernement à écouter les revendications des grévistes, soulignant qu’un congolais devrait se sentir en sécurité chez lui en République Démocratique du Congo.
« Si un congolais n ‘est pas à l’aise chez lui au
Congo, où veut-on qu ‘il le soit ?», se demandait-elle.
Fidel Songo