Dans un communiqué de presse parvenu à tremplin-news.net, le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a annoncé avec satisfaction les résultats de l’opération de bancarisation des recettes judiciaires, lancée le 19 août 2024. Cette initiative vise à moderniser la gestion des finances publiques et à lutter contre la corruption.
Des résultats impressionnants
Au cours de la période s’étendant jusqu’au 16 septembre, le seul Guichet de proximité RAWBANK, situé dans l’enceinte du Palais de Justice, a encaissé des recettes globales de CDF 444.035.880,00 (quatre cent quarante-quatre millions trente-cinq mille huit cent quatre-vingts). En comparaison, les montants perçus avant le lancement de cette opération s’élevaient à CDF 112.630.445,00 pour le mois de juin et CDF 478.846.821,00 pour le mois de juillet. Ces chiffres témoignent d’une augmentation significative des recettes, soulignant l’impact positif de la bancarisation.
Une lutte contre la corruption
Cette opération s’inscrit dans une démarche plus large de lutte contre la corruption, la concussion, et le coulage des deniers publics. Les résultats obtenus sont un signe tangible de la volonté des autorités de maximiser les recettes, conformément à la note circulaire n° 007/CAB/ME/MIN/J1G/2024 du 27 juin 2024, qui appelle à la bancarisation de tous les droits, taxes et redevances.
Un défi à relever
Bien que cette performance soit une source de fierté, elle représente également un défi pour les échéances à venir. Les responsables du Ministère de la Justice doivent continuer à œuvrer pour maintenir cette dynamique et garantir la transparence dans la gestion des fonds publics.
L’opération de bancarisation des recettes judiciaires marque une avancée significative pour le système judiciaire congolais. Elle est le reflet d’un engagement fort en faveur de la bonne gouvernance et de la transparence financière. Les prochaines étapes consisteront à renforcer ces acquis et à étendre cette initiative à d’autres instances afin d’assurer une gestion optimale des ressources publiques.
Jules Ntambwe