L’union nationale de la presse congolaise (UNPC) a élu six nouveaux membres à son comité directeur, marquant un tournant significatif dans la représentation des genres au sein de cette institution. Parmi ces nouveaux dirigeants, on compte trois femmes et trois hommes, une composition qui illustre un engagement envers la parité dans un domaine souvent critiqué pour son manque de diversité.
Un leadership équilibré
Les nouveaux membres, journalistes chevronnés dotés d’un parcours élogieux, sont désormais aux commandes de la plus grande corporation des journalistes congolais. Leurs noms sont :
- Baudouin Kamanda Wa Kamanda Muzembe – Président
- Cyrille Kileba – 1er vice-Président
- Marianne Mujing Yav Muland – 2e vice-Présidente
- Jasbey Zegbia – Secrétaire général
- Sergine Rehema – Conseillère du Comité directeur
- Rachelle Kitsita – Trésorière
Cette élection, qui s’est tenue en marge du 10ème congrès de l’UNPC, organisé du 17 au 20 septembre, souligne l’importance de la solidarité entre les professionnels des médias et de la promotion des standards éthiques dans un contexte où la liberté de la presse est souvent défiée.
Zoom sur les défis à relever
Les nouveaux dirigeants auront la responsabilité de renforcer la solidarité parmi les journalistes et de défendre leurs droits dans un pays où ces enjeux demeurent cruciaux. L’intégration de femmes dans des postes de décision est un pas important vers l’égalité des sexes, mais elle doit être accompagnée d’actions concrètes pour promouvoir les droits des femmes dans le secteur médiatique.
La représentation féminine dans les instances dirigeantes est essentielle non seulement pour l’égalité des genres, mais aussi pour enrichir le débat public et garantir une couverture médiatique plus inclusive. L’UNPC se doit de continuer à encourager les femmes à prendre des rôles de leadership et à s’affirmer dans un domaine où elles sont souvent sous-représentées.
La parité entre hommes et femmes au sein du comité directeur de l’UNPC est un signal positif pour l’avenir de la presse congolaise. Les défis sont nombreux, mais avec des leaders engagés et une volonté collective, il est possible de bâtir un environnement médiatique plus équitable et respectueux des droits de tous.
Jules Ntambwe
