Le tribunal militaire de Kinshasa Gombe a rendu son verdict ce vendredi 13 septembre 2024, concernant la tentative de coup d’État survenue le 19 mai dernier, ainsi que l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe. Parmi les prévenus, 35 ont été condamnés à la peine de mort, tandis que 14 autres, dont deux femmes, ont été acquittés.
Détails des Condamnations
Parmi les condamnés figurent Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, ainsi que Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin et Nkele Mbuela Ruffin. Tous ont été reconnus coupables d’infractions graves, notamment d’association de malfaiteurs, d’attentat et de terrorisme.
Jean Jacques Wondo, expert militaire reconnu, a également été condamné à la peine de mort pour les mêmes chefs d’accusation. Sa condamnation soulève des questions sur le rôle des experts militaires dans de telles affaires.
Accusations et débats
Cette affaire a suscité un vif débat au sein de la société congolaise, les opinions divergent quant à la légitimité des accusations. Les défenseurs des droits humains s’inquiètent d’une éventuelle violation des droits des prévenus dans le cadre de cette procédure.
Acquittements
En revanche, 14 prévenus, dont deux femmes, ont été acquittés, ce qui souligne une certaine disparité dans l’application de la justice. Des observateurs notent que ces acquittements pourraient témoigner d’un manque de preuves suffisantes pour soutenir les accusations portées contre ces individus.
Les suspicions autour de la justice congolaise
Cette décision du tribunal militaire marque une étape importante dans la lutte contre l’insurrection en République Démocratique du Congo. Cependant, elle laisse également planer des interrogations sur l’équité du procès et le traitement des droits humains dans le pays. Les regards restent désormais tournés vers les appels qui pourraient être formulés, tant par les condamnés que par leurs avocats.
Jules Ntambwe