La Chine va abriter le Sommet du forum sur la coopération sino-africaine (FCSA/FOCAC) au mois de septembre, sauf changement des dernières minutes. C’est directement que le Focac est un Forum réunissant la Chine avec 53 pays africains.
La participation de la RDC à ces assises offre des opportunités pour le développement économique, l’investissement en infrastructures, l’amélioration des échanges commerciaux, l’environnement et la coopération internationale, tous essentiels pour le développement durable du pays. Il importe à la partie congolaise d’aligner ses dignes fils pour défendre et vendre l’image positive du pays.
Pour l’Ambassadeur de la RDC en Chine, François Balumuene, ce que la Chine est en train de faire pour l’Afrique, aucun autre pays au monde n’a pu le faire.
S’agissant de la coopération entre la Chine et la RDC, François Balumuene martèle que : » La Chine compte beaucoup sur l’Afrique pour arriver à l’industrialiser et relever son niveau de développement. Pour la RDC, il y a plusieurs raisons qui commandent que notre présence soit effective et pratique. Nous avons une coopération très suivie avec la Chine. La Chine reste largement ouverte et met la RDC à sa place. Rappelez-vous que l’an dernier notre président a effectué un voyage d’Etat ici dans ce pays. Ce voyage d’Etat a engendré le relèvement de la coopération entre les deux pays. Une coopération globale de partenariat stratégique. Ce qui est très important. Et la Chine connaît la valeur de la RDC « .
Il a également révélé qu’au cours d’une réunion à Senzen, un opérateur Chinois a laissé entendre ‘’ qu’aujourd’hui le monde a le focus sur l’Afrique. Et l’Afrique a le focus sur la RDC ’’. Autrement dit, la RDC a une vocation naturelle d’être la locomotive du développement du continent africain.
Voilà pourquoi l’Ambassadeur François Balumuene renchérit : ‘’ Nous devons en être fiers, mais nous devons travailler comme les Chinois. Travailler beaucoup et dur pour transformer notre pays et en faire la locomotive du continent africain’’.
Le FOCAC sera-t-il important pour la RDC ?
Dans une analyse publiée par www.alternance.cd, le Professeur Georges Olemanu précise en substance que le FOCAC facilite l’accès de la RDC aux investissements chinois dans divers secteurs tels que les télécommunications, les infrastructures (de tout genre), les ressources naturelles, et l’énergie. Cela peut aider à stimuler le développement économique et à combler les lacunes en infrastructures du pays : cheval de bataille du Président de la République. Sans oublier que la Chine est l’un des principaux investisseurs et financiers bilatéraux de la RDC.
En outre, ce Forum encourage les échanges commerciaux entre la RDC et la Chine, favorisant ainsi l’exportation des ressources naturelles congolaises et l’importation de biens et services nécessaires au développement économique. Il est de notoriété publique que la Chine est le principal partenaire commercial de la RDC. A travers le FOCAC, la RDC bénéficie de programmes de coopération technique, d’éducation et de santé soutenus par la Chine, contribuant ainsi au développement des capacités humaines et institutionnelles.
Chaque année, des centaines des jeunes et professionnels congolais bénéficient des bourses d’études et une mission médicale chinoise visite la RDC pour soigner des maladies rares. Les universités congolaises et chinoises développent la coopération universitaire gagnant-gagnant. La participation de la RDC au FOCAC renforce ses relations diplomatiques avec la Chine et les 53 pays africains membres du Forum. Cela peut aider la RDC à bénéficier d’un soutien international plus large dans des forums politiques et économiques mondiaux à l’heure de l’agression injuste dont elle fait face.
Les initiatives du FOCAC en matière d’infrastructures, telles que les projets de routes, de chemins de fer et de télécommunications en Afrique, peuvent améliorer la connectivité interne de la RDC et renforcer son intégration régionale en Afrique. A travers l’Initiative ceinture et route, la RDC peut voir ses corridors de l’Est et du Sud être financés et construits.
Jules Ntambwe