Surséance de l’nvestiture du gouvernement provincial de Kinshasa : Jacquemin Shabani à la base d’une crise institutionnelle artificielle et inutile

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La surséance de l’investiture des ministres provinciaux à l’Assemblée provinciale de Kinshasa fait couler beaucoup d’encres et salives dans des couloirs politiques. Un député averti qui a requis l’anonymat explique en 10 points comment le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Jacquemin Shabani est à la base d’une crise institutionnelle artificielle et inutile entre l’État et la ville de Kinshasa.

Une décision typiquement inconstitutionnelle et lourde des conséquences sur le deuxième mandat du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Elle avive dangereusement la tension politique qui peut peser sur les plans social, économique, juridique et institutionnel.
Découvrez les 10 points d’un élu qui charge le VPM Jacquemin Shabani:

  1. Violation de l’article 198 de la Constitution ;
  2. Violation de la loi sur la libre administration des provinces;
  3. Création d’une crise institutionnelle artificielle et inutile entre l’État et la ville;
  4. Perturbation du bon fonctionnement des institutions provinciales ;
  5. Grèvement des finances de la ville (déjà modiques) parce qu’il faut convoquer une session extraordinaire ;
  6. Pauvreté juridique du télégramme du VPM car non motivé;
  7. Gestion des affaires d’État dans les réseaux sociaux en faisant fuiter le télégramme alors qu’aucune institution de la ville n’a été formellement notifiée ;
  8. Mauvaise direction du télégramme parce qu’il a été adressé au gouverneur qui n’est pas le président de l’Assemblée provinciale;
  9. Risque des troubles sociaux car il y avait une foule nombreuse des militants qui attendaient l’événement ;
  10. Confusion délibérée dans le chef du VPM entre l’arrêté portant nomination des ministres provinciaux et celui portant nomination des commissaires généraux.

Très mûr juridiquement, ce élu rassure les kinoises et kinois que l’investiture aura bel et bien lieu. « La loi et le peuple sont de notre côté. On ne va pas reculer. Car le faire c’est renoncer à notre pouvoir. « 

Jules Ntambwe

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