Dans le but de sécuriser la population et baisser le taux d’insécurité dans la ville province de Kinshasa, le commissaire divisionnaire Aba Vana, avait lancé le lundi 1er avril dernier, l’opération « Panthère noire » dans les différentes zones rouges de la capitale congolaise, marquées par la résurgence de la criminalité.
72 heures, soit 3 jours après le lancement de cette opération censée sécuriser ces habitants en peur, le constat auprès de la population congolaise, Kinoise en particulier est amère dans la cité Camping, à Selembao.
Dans la commune de Selembao, précisément dans la cité Camping, certains agents de la PNC ne font plus le tri entre criminels, délinquants, ou innocents, tout le monde est appréhendé, particulièrement les jeunes garçons qui se trouvent sur le chemin. Alors que cette opération vise à mettre hors d’état de nuire les délinquants, plusieurs jeunes innocents se font arrêter juste pour avoir croisé ces policiers sur la route.
Cette pratique mesquin ne favorise en aucun cas la confiance envers la police nationale congolaise (PNC), mais également dérange la paisible quiétude des congolais vivant dans cette cité. On pourrait affirmer que ces agents vont à l’encontre des ordres donnés par la hiérarchie.
D’après une plainte faite par un habitant de ce coin qui a requis l’anonymat, lorsque ces agents vous arrêtent ils vous conduisent vers leur sous-Siat. Malgré leurs erreurs d’arrestations il est demandé à toute personne voulant libérer son enfant de payer une somme de 20.000 franc congolais, et pour vérifier s’il est sur place il faut payer 2.000 soit 3.000fc.
« On est fatigué de cette situation. Même là police qui devait nous sécuriser commence à nous arrêter en cascade sans contrôler si tu es criminel ou pas. Ils veulent seulement que nous payons de l’argent après leurs arrestations pour sortir de leur cachot. On ne sait pas si c’est ce qui a été recommandé par les autorités. Les jeunes garçons nous sommes actuellement en insécurité à cause de ces policiers », dit-il.
Depuis peu, les forces de l’ordre dans certaines communes de la ville de Kinshasa sont indexées par la population congolaise de contribuer à l’insécurité criante qui persiste et met en péril la vie de citoyen congolais. Récemment, c’est les communes de Masina, Kisenso et autres qui avaient lancé ces cris de détresse, et maintenant, une autre partie de la ville de Kinshasa est touchée par ce phénomène qui prend de la place dans la société.
Par ailleurs, les autorités congolaises, le numéro un de la ville province de Kinshasa, sont appelés à résoudre cette situation qui risque de s’empirer dans les jours avenirs, ainsi qu’à flageller les fauteurs de troubles qui veulent ternir l’image de la vraie police nationale congolaise (PNC).
Japhet Punzu