Pendant qu’ils étaient dans un concert vendredi au crocus city Hall, une attaque terroriste est survenue, causant ainsi la mort d’au moins 133 personnes selon le bilan provisoire établi par le ministre russe de la défense dans la banlieue de Moscou à Krasnoïarsk.
Une attaque que les autorités et habitants russes qualifient de « meurtrière » depuis vingt ans. Pour compatir avec les familles de victimes une journée de deuil à été décrété à l’aube de la journée de ce dimanche 24 Mars par les autorités russes et est entrain d’être observée a annoncé la télévision nationale russe “Rossia 24“ incluant le groupe État islamique.
Selon la même source, des individus ont fait irruption dans la salle de concert alors qu’ils voulaient ouvrir le feu avec une arme automatique dans la foulé, et allumer le feu qui a occasionné l’incendie par un liquide inflammable poursuivent les enquêteurs. Qualifiant cette attaque d’un acte terroriste et barbare, le Président du Kremlin Vladimir Poutine a dans une allocution du samedi 23 mars promis un châtiment exemplaire aux présumés auteurs.
« Les quatre auteurs de l’attentat avaient été arrêtés alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine, ces citoyens étrangers ont été capturés à Briansk frontalier de Belarus et l’Ukraine, dont l’Ukraine à laisser la porte à ces terroristes de sortir ,cet acte ne restera pas impuni et ses auteurs doivent être châtiés », a déclaré Vladimir Poutine dans sa première allocution plus suivi depuis sa réélection du 18 mars dernier.
En effet, quant au groupe du site spécialisé en recherche des anti-terroristes, une vidéo tournée par les assaillants a été trouvée et diffusée proche de Moscou dans des comptes de réseaux sociaux utilisés par l’État islamique. Par ailleurs, ni Vladimir Poutine, ni FSB accusent le groupe terroriste de jihadiste, mais ils affirment que les suspects ont des contacts réguliers avec l’Ukraine dont Poutine affirme qu’ils comptaient chercher leur refuge en Ukraine, sans donner plus de détails sur le lien entre le pays avec lequel la Russie est en guerre.
L’affirmation de Poutine n’a pas laissé le conseiller de la présidence ukrainienne indifférent. Monsieur Mykhaïlo Podoliak rejette les accusations du Président russe qu’il considère d’absurdité car l’Ukraine n’a pas un moindre lien avec les assaillants. Un peu plutôt, le ministre polonais Donald Tusk à rappeler que cette attaque ne peut pas devenir un prétexte d’une escalade de la violence claire allusion pour l’Ukraine.
Les recherches se poursuivent dans les décombres du bâtiment ravagé par les flammes dont le toit s’est partiellement écroulé, celà pourrait prendre des jours selon les experts malgré la crainte d’un bilan plus lourd par les terroristes de l’État islamique que Moscou combat en Syrie et qui est tellement actif dans le Caucase que la Russie a encore des plaies des attentats de 2010.
Albert Raphaël Ahindo