Malgré l’instruction ferme du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors du dernier conseil des ministres qu’il a lui-même présidé le vendredi 15 Mars 2024, l’établissement public Transports au Congo (TRANSCO) en sigle, connaît à nouveau une pénurie en carburant.
Selon les informations reçues ce mercredi 21 Mars 2024 des sources bien introduites au sein de cet Établissement de l’Etat, après la récente crise ayant secouée TRANSCO tout en immobilisant les bus dans les entrepôts pendant 10 jours, les instructions fermes, claires et précises du Président de la République ne sont toujours pas respectées par ceux ont été chargés de l’exécution.
Tout juste après la récente crise, le gouvernement à travers ses partenaires avait fourni à TRANSCO seulement 100 mètres cubes soit 100 milles litres de carburant, ce qui a permis de fonctionner pendant seulement 5 jours, indiqué se renseignant qui a requis l’anonymat.
À ce jour, renseigne la même source, TRANSCO connaît à nouveau une pénurie en carburant et sera à nouveau, comme il y a quelques jours, en cessation de service à partir de ce vendredi 22 Mars 2024.
Alors que l’extrait du compte rendu du conseil des ministres du vendredi dernier sur la situation de TRANSCO lu à la télévision par le porte-parole du gouvernement avait suscité beaucoup d’espoirs pour les agents de l’Etablissement Public Transports au Congo, malheureusement il s’agissait d’une joie de courte durée. Les fournisseurs traditionnels de TRANSCO, entre autres Cobil et Sonahydro, ne fournissent pas l’établissement en gasoil.
Rappelons d’ailleurs que l’Intersyndicale TRANSCO a lors d’une déclaration faite le samedi 16 Mars 2024 donné un ultimatum de 10 jours au gouvernement pour rencontrer les désidératas des agents, au risque d’inviter ces derniers à se prendre en charge.
La Rédaction