La Foire internationale de Kinshasa est visiblement en voie de disparaitre. Il suffit d’y faire un petit tour pour se rendre compte du niveau de l’insalubrité. Et pourtant, l’on aperçoit plusieurs conteneurs de la firme turque Milvet avec les matériaux de construction. Comme pour faire croire aux kinoises et kinois qu’il y aurait un projet qui prévoit la construction de plusieurs bureaux, des centres d’expositions, parc d’attractions, un centre commercial, un hôtel au sein de cet établissement du portefeuille.
«Faux, aucun projet n’est prévu pour la réhabilitation de la Fikin par la société turque Milvest. Par contre, cette société truqué a fait de la Fikin son entrepôt, sans toutefois payer. Les conteneurs qui sont à la Fikin ont des matériaux de construction de l’aréna à côté du stade de martyrs et l’aéroport de N’Djili. Les mêmes conteneurs contenaient les matériaux qui ont construit le centre financier non loin du ministère des affaires étrangères. Que personne ne trompe les kinois. La Fikin n’a conclu aucun projet avec la société turque Milvest pour sa réhabilitation», révèle une source sûre à tremplin-news.net.
Zoom sur la Fikin
Créée en 1969, la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN) est un établissement public à caractère commercial, agricole, industriel et artisanal. Son objectif principal est de contribuer à la promotion des produits congolais. Il lui est également assigné la mission d’organiser des manifestations foraines, des foires provinciales, nationales et internationales. La FIKIN a fait la fierté de la RDC dans les années antérieures, mais après les pillages de 1991 et 1993 que la FIKIN a perdu la quasi-totalité de son patrimoine.
Il sied de souligner que les kinoises et kinois étaient écoeurés de constater que la RDC a organisé les jeux de la francophonie sans toutefois réhabiliter la Fikin qui est, du reste, une référence incontournable sur le plan national ou international. Avec le déclin de cet établissement de l’État, Kinshasa n’a plus d’espace récréatif au standard international. Ce qui justifie la polarité des bars et terrasses ça et là dans la ville-province de Kinshasa, le plus grave, même à côté des écoles et universités.
Les vacanciers ne savent plus où passer du temps…
A suivre !
Jules Ntambwe