Plus de vingt journalistes congolais ont été formés sur des stratégies de lutte contre le paludisme ainsi que les normes et directives y relatives au niveau communautaire. Du 11 au 12 octobre dernier, sous l’initiative d’ISA, Impact Santé Afrique et du PNLP en partenariat avec SANRU et ACSA, les professionnels de médias ont bénéficié des connaissances sur les stratégies communicationnelles qui visent à sensibiliser la population dans la lutte contre cette maladie qui cause des milliers de morts chaque année à travers le pays.
Bien plus, ils ont été formés pour relayer des messages clairs et précis de la part des professionnels de santé publique à la population, ainsi que pour prévenir tout danger causé par la maladie.
Les journalistes formés ont à l’issue de leur apprentissage signé la charte d’engagement pour accompagner la lutte contre le paludisme sur le plan communicationnel.
Avec 27 millions d’habitants atteints de la malaria en 2022, la République démocratique du Congo a enregistré en cette même année plus de 24 mille cas de décès lié au paludisme. Ce qui fait d’elle le deuxième pays le plus touché par cette maladie au niveau continental et troisième au niveau mondial.
Quid du paludisme ?
Le paludisme est une maladie causée par les piqûres des moustiques du genre anophèle femelle infecté. Elle se transmet également lors de la transfusion du sang infecté et, aussi, de la mère à l’enfant pendant la grossesse.
La personne infectée de la maladie présentes des signes tels que la Fièvre ; les Céphalées ; les Courbatures, les frissons, les vomissements etc.
Comment éviter ?
Il existe plusieurs moyens de prévention contre le paludisme. Cependant, selon le PNLP, le programme national de lutte contre le paludisme, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticides à longue durée d’action dans les ménages, est le moyen le plus simple, sécurisé et le plus accessible à tous. La moustiquaire est donc l’instrument nécessaire pour lutter contre le paludisme. A côté de cela, il y a également l’assainissement de l’environnement, et l’épuration des eaux stagnantes environnant les lieux d’habitation.
Plus loin, les formateurs ont insisté sur l’attitude que doit prendre tout un chacun en cas des signes de maladie caractérisées par la fièvre, le vomissement, la migraine,… qui est de « courir dans un centre de santé le plus proche pour se faire faire le TDR, qui est un test de diagnostic rapide ».
Par ailleurs, avec ce nouveau pacte scellé avec les professionnels de médias, le PNLP et l’ISA ainsi que leurs partenaires rêvent d’un Congo sans Paludisme et de dont la population est respectueuse des consignes sanitaires.
Fidel Songo