Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi Kankonde a lancé, ce jeudi, au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, le forum national sur la nutrition. Celui-ci a représenté le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, en mission de travail dans la région du Katanga. Le ministre de la santé, son vice mais aussi les différents partenaires techniques et financiers de la RDC dans le secteur de la santé ont répondu présents à ce forum sur la nutrition.
« Le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, m’a joint de porter à votre connaissance qu’il a été appelé à d’autres charges d’État. C’est pour cette raison qu’il a jugé utile que je le représente à cette manifestation. J’aimerai en son nom, témoigner ma reconnaissance en présentant mes remerciements à vous tous. Je suis heureux de vous savoir nombreux dans ce cadre de fleuve Congo Hôtel pour participer à cette matinée mémorable du forum national de nutrition sous le thème : appel à la promotion de l’approche multisectorielle, inclusive et synergique de lutte contre la malnutrition en République Démocratique du Congo », dit-il, lors de l’ouverture de ce forum à Kinshasa.
Peter Kazadi Kankonde a également précisé que la RDC est parmi les pays qui connaissent une prévalence élevée de malnutrition.
« Comme nous le savons tous, la malnutrition demeure l’un des problèmes majeurs de santé publique en RDC. Notre pays est compté parmi ceux du monde marqués par une prévalence de retard de croissance qui est de 41,8% au-dessus du seuil d’alerte de l’organisation mondiale de la santé. La République Démocratique du Congo est parmi les pays de l’Afrique dans lequel les enfants ont un risque élevé de croissance optimale. On note que 9 millions d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par le retard de croissance et environ 4 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère », a-t-il poursuivi.
Face à cette prévalence, le représentant de Félix Tshisekedi à cette rencontre, a expliqué que le gouvernement congolais place la question de la nutrition dans son agenda prioritaire.
« Conscient que la malnutrition constitue une menace sérieuse à la réalisation du deuxième objectif de développement durable, celui de réduire la moitié de la pauvreté et la faim, le gouvernement congolais s’est engagé, et a placé la nutrition parmi les priorités de l’agenda de développement national dans le cadre de la couverture santé universelle. Ceci est un objectif prioritaire de l’organisation mondiale de la santé en vue de la réalisation de l’une des cibles de troisième objectif de développement durable, à savoir permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tous âges. La nutrition est une question sociale parce qu’elle est parmi les besoins sociaux de base non encore totalement couverts. De ce fait, les efforts de tous les secteurs sensibles sont importants. Le gouvernement congolais apprécie à leur juste valeur, les efforts déployés par les organismes des Nations-Unies ainsi que tous les partenaires techniques et financiers afin d’atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030 », a-t-il précisé.
Le vice-premier ministre Peter Kazadi Kankonde a salué les efforts des structures des Nations-Unies et des partenaires techniques qui appuient la lutte contre la pauvreté et soutiennent la lutte contre la malnutrition.
« Il compte sur votre soutien et en appelle à la collaboration qui devra toujours nous caractériser en vue de faciliter les actions immédiates, ordonnées et multisectorielles pour espérer réduire les cas de malnutrition et le taux de la pauvreté dans notre pays. Je voudrais vous assurer que le gouvernement de la République Démocratique du Congo est déterminé à améliorer la qualité et la situation nutritionnelles de la population tel que stipulé dans le document de la politique nationale du secteur de nutrition dans notre pays », a déclaré le ministre de l’intérieur sécurité et affaires coutumières.
La République Démocratique du Congo est déterminée à faire face à cette prévalence des cas de malnutrition, a-t-il expliqué lors de son intervention.
La Rédaction