C’est une joie immense au sein de la population nigérienne, qui s’est réjouis du renversement du pouvoir de Mouham Barzoum dont les étudiants l’accusaient pour manque d’emplois au diplômes dans le pays.
« Il y a tellement de diplômés, mais pas de travail » : au Niger, des étudiants fustigent l’ancien régime de Mohamed Bazoum
Le dimanche 24 septembre, dans l’interview qu’il a accordée à France 2 et TF1, Emmanuel Macron a fini par annoncer le retour à Paris de son ambassadeur et le retrait des 1 500 soldats français déployés dans la lutte antiterroriste dans le pays, d’ici la fin de l’année.
Cette annonce a été vivement accueillie par les partisans des putschistes, notamment les militants du M62. « Nous sommes très contents. C’est une fierté nationale », dit Abdourahmanou.
Avant de poursuivre : « L’armée française, on n’a pas vu leur utilité dans notre pays. Donc, ils doivent partir. On est capables de nous défendre »
Cela fait deux mois que des centaines de manifestants tiennent la rue devant la base aérienne où sont stationnés une partie des soldats français. Ces dernières semaines, les putschistes ont encore accentué leur pression sur le camp militaire et l’ambassade de France en interdisant tout ravitaillement en eau et nourriture dans le quartier de Plateau.
Selon les observateurs, le Niger veut évidemment tourner la face vers Moscou, pour l’intervention de Wagner dans la lutte contre les terroristes dans ce pays du Sahel.
Nzangura Kwavingiston le nègre