Lundi 25 septembre 2023, le Tribunal de la grande instance de Kinshasa/Gombe a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du directeur de publication adjoint d’Actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique et Reuters, Stanis Bujakera, détenu à la prison de Makala.
Malgré les multiples déclarations de sa libération par des officiels, des journalistes, des organisations et acteurs de la société civile le journaliste reste détenu.
« Notre confrère est mis en cause pour un article de Jeune Afrique qu’il n’a pas signé. Il portait sur une note attribuée à l’ANR qui mettait en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de Chérubin Okende, ancien ministre et porte-parole du parti de l’opposant Moïse Katumbi », indiquent les journalistes d’investigations, qui lancent des appels à sa libération à travers la campagne FreeStanis.
Interpellé à l’aéroport de Kinshasa il y a deux semaines, Stanis Bujakera est poursuivi pour faux en écriture, falsification des sceaux de l’État, propagation de faux bruits et transmission des messages erronés et contraires à la loi. Il risque jusqu’à 10 ans de prison, plus encore si les peines sont cumulées en raison d’une disposition du nouveau code numérique.
Avec Replik