La délégation gouvernementale poursuit ses auditions et rencontres dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu autour des incidents survenus le 30 août dernier ayant causé morts d’hommes. C’est dans ce cadre que la coordination provinciale de la société civile forces vives de cette province a échangé avec le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’intérieur, Peter Kazadi Kankonde, celui de la défense nationale et anciens combattants, Jean Pierre Bemba et Fabrice Puela des droits humains.
Cette structure a, après la rencontre, appelé la population à la vigilance, rassurant la détermination du gouvernement d’établir toute la vérité et de punir les auteurs de ces actes, à travers la justice qui est déjà à pied d’œuvre.
«Par rapport à cette situation, il y a un comité laïc de coordination qui avait lancé l’appel à la ville morte, je crois que vous avez la communication de Monseigneur de Goma. Il n’a pas reconnu cette structure dans son entité ecclésiastique. Nous devons appeler la population à ne pas céder à n’importe quel acte de manipulation, nous sommes dans la guerre, nous devons être unis, vigilants et appuyer nos autorités et notre armée », a dit John Banyene, Président de la coordination de la société civile forces vives du Nord-Kivu.
Et de poursuivre :
«Ceux qui ont commis des bavures seront responsables de leurs actes et les autres ont droit à l’appui de la population puisqu’ils meurent pour nous ».
43 personnes sont mortes à Goma, dans le Nord-Kivu à la suite de la répression d’une manifestation non autorisée. Le Chef de l’État a dépêché, samedi dernier, une délégation interministérielle avec à sa tête le VPM de l’intérieur, Peter Kazadi Kankonde, pour comprendre le contexte de ces événements. Deux officiers de l’armée cités dans la répression ont été interpellés et placés devant la justice.
CELLULE DE COMMUNICATION VPM DE L’INTÉRIEUR.