Depuis un temps, la ville province de Kinshasa traverse une période de mégestion à outrance. C’est qui justifie actuellement un manque à gagner dans son fonctionnement. Après une série de dénonciations et d’accusations des uns envers les autres, des nouvelles révélations d’une source proche du gouvernement provincial qui a requis l’anonymat indexent le ministre provincial des finances, Jean Ngoy Mvuzi, d’avoir signé un contrat maffieux avec une entreprise dénommée AUDEV. Celle-ci serait mise en place pour collaborer avec le gouvernement provincial en vue de retracer toutes les finances de la ville.
Selon cette source, avant la signature de ce contrat avec cette fameuse AUDEV, une autre entreprise arabe aurait signé un partenariat avec le gouvernement provincial pour la même cause via son Ministre des finances, Jean Ngoy Mvuzi.
C’est depuis 2022 que ladite entreprise appartenant aux Arabes aurait signé ce contrat. Elle aurait, selon non fins limiers, proposé une collaboration avec l’Hôtel de ville de Kinshasa pour instaurer un système informatisé qui permettrait de retracer et centrer toutes les recettes de la Ville de Kinshasa pour faciliter la traçabilité des impôts, taxes et autres redevances.
Pour ce faire, le gouvernement provincial serait d’accord et avait signé un contrat avec cette firme. Dans leur contrat, ils s’étaient convenus que l’entreprise arabe remette des materiels de travail aux structures autorisées de percevoir les recettes de la ville.
Apres la remise de ces matériels, explique la même source, la ville devrait payer mensuellement à l’entreprise arabe 10% de recettes récoltées comme gain, et la ville à son tour, allait bénéficier de 90% de recettes restant. Au premier mois du lancement de ce système, l’hôtel de Ville avait remarqué une augmentation de ses recettes comme jamais auparavant. Arrivé au troisième mois, ayant remarqué une réussite dans ce système informatisé de recouvrement, en complicité avec quelques responsables provinviciaux mal intentionnées, l’argentier de Kinshasa aurait proposé à la firme arabe d’augmenter ses pourcentages à 30% au lieu de 10%, chose que les responsables de l’entreprise avaient catégoriquement déclinés car, leurs matériels avaient déjà été programmés pour récupérer uniquement 10% de recette.
A en croire la même source, les membres du gouvernement provincial n’avaient pas supporté et ils étaient contraints de surseoir la collaboration avec cette firme.
Tableau sombre
A la surprise de tous, le ministre provincial des finances aurait ramené secrètement une autre firme dénommée AUDEV, avec le même système mais moyennant 30% d’avantages au lieu de 10% comme proposé par la première.
Depuis la signature de ce deuxième contrat avec AUDEV, celle-ci n’a jamais ramené des matériels qu’elle avait promis depuis la signature du contrat. À l’heure actuelle, l’Hôtel de ville a repris son ancien système de recouvrement manuel et enregistre chaque mois, le manque à gagner qui serait à la base d’impaiements en son sein
Signalons que malgré l’inexistence de cette entreprise, 30% de recette de la ville sont retranchés au détriment de la Capitale RD.Congolaise.
Il sied de noter que le même ministre aurait proposé à cette fameuse entreprise imaginaire et fictive de retrancher également une somme de 19 800. 000 USD dans la part de l’hôtel de ville et les mettre à la disposition d’une dame qui serait inspectrice provinciale chargée de l’environnement et assainissement de la ville pour le compte du service KIN BOPETO, précise notre source.
Convertissant les 30% que gagne l’entreprise AUDEV et les 19 800. 000USD, la ville de Kinshasa perd environ 51% de ses recettes. Dossier à suivre !
La Rédaction