La méritocratie. C’est le concept qui sort souvent de la bouche de ce jeune congolais, Yves Mpunga, qui s’est spécialisé en économie numérique, du développement et de l’intelligence économique et qui a fait ses preuves notamment en Angola et Nigéria. Hormis l’Université Protestante au Congo (UPC), il a suivi plusieurs formations dans le monde et s’est aguerri à la Silicone Valley au pays de l’Oncle Sam.
Lors des récentes consultations politiques, il a placé un ouvrage de 17 points pour le développement et la paix au Congo au cœur de ses fructueux échanges avec le Conseiller spécial du Chef de l’Etat, le Professeur Désiré Cashmir Eberande Kolongele. Dans plusieurs émissions télévisées, Yves Mpunga a insisté sur les abc de ces sciences qu’il maîtrise parfaitement. Il mérite une place de choix dans le prochain gouvernement d’union nationale promis par Félix Tshisekedi.
Bases du développement
Presque rien n’a été construit par les fils du pays depuis le départ du colon belge. La plupart d’infrastructures ont été héritées de la colonisation. Selon cet ancien candidat Président de la République, le Congo tâtonne depuis 1960. En matière de développement, Yves Mpunga explique qu’il va partir de l’axe Kinshasa – Maï-Ndombe – Equateur.
L’intelligence économique lui fait penser d’abord aux routes. Aussi, l’Etat devra-t-il mettre en place une structure pour construire des routes de Kinshasa jusqu’à l’Equateur. Quand on parle routes, il faudra parler ponts. Les voies par lesquelles passent les routes, devront suivre l’électricité, l’eau potable, l’internet.
Dans chaque contrée ou-coin par lequel passent ces routes, l’Etat devra, en vue de favoriser l’affluence des opérateurs économiques, créer un climat propice aux affaires. Les banques, l’administration et les services de sécurité dont la police y seront installés. Les bonnes routes attirent aussi les touristes. C’est bien cela le premier pas ou le fondement du développement.
Redécollage en 6 mois
Dans sa vision, Yves Mpunga dit pouvoir booster endéans six mois les trois années qui restent du mandat du Président de la République, Félix Tshisekedi. Par où va-t-il commencer ? De prime abord, cet expert en économie numérique et en développement envisage d’embaucher 2.000 Congolaises et Congolais. La moitié de ce nombre se focalisera du côté technologique et les 1.000 autres seront orientés dans les autres secteurs. Il prévoit un salaire minimum de 700 dollars américains.
Yves Mpunga projette de créer un Centre Technologique du Congo (CTC) dans la commune de N’Sele à Kinshasa. Celui-ci sera équipé d’un millier d’ordinateurs et d’autres équipements. La mise en œuvre de ce projet requiert un budget de 50 millions de dollars américains. Le principe ou l’objectif c’est la gestion à la base. Ce Centre Technologique du Congo va s’atteler à la création des logiciels de gestion des quartiers, des communes et des gouvernorats ou provinces. Histoire d’en tirer notamment des agrégats familiaux dont la preuve du domicile.
Le Président de la République, le Premier ministre et autres dirigeants auront accès à ces différentes données en temps réel. Au niveau des communes, explique-t-il, tout service public (ANR, DGM, …) y sera représenté pour délivrer des documents tels que les extraits des casiers judiciaires, les passeports, etc. Le CTC va mettre sur pied des systèmes logiciels de contrôle de la population, des écoles, des universités, des hôpitaux, de la fiscalité. Par exemple, chaque bourgmestre va connaître, grâce à ce système, exactement les impôts et taxes perçus dans chaque marché. Et cela permettra à ce représentant de l’Etat de faire les prévisions des recettes afin d’effectuer des investissements dans les infrastructures, etc.
Yves Mpunga martèle que les yeux des Congolais ne doivent pas seulement être rivés sur les minerais. Car, selon lui, ce sont les services qui peuvent renflouer les caisses de l’Etat, centupler le budget national. Autrement dit, les minerais, surtout non transformés, freinent le développement du pays. A un autre échelon, cet apport technologique permettra de centraliser le contrôle des ports, aéroports, frontières, douanes, du flux migratoire. Ces logiciels rendront possible l’identification nationale.
Ainsi, les Congolais auront accès à la carte d’identité nationale à seulement 200 millions de dollars américains au lieu de 800 millions USD que réclament l’Office national d’identification de la population (ONIP). Yves Mpunga martèle dit que le ministère de l’Intérieur et l’ONIP font fausse route concernant la carte d’identité nationale. L’Etat congolais dilapide ses ressources financières parce qu’il feigne d’ignorer la méritocratie, qu’ils ne valorisent pas les idées de certains compatriotes.
En 6 mois seulement, l’expert et personnalité Yves Mpunga, produit de la Silicone Valley aux USA, se dit capable de faire redécoller la RD Congo, son beau pays. Ipso facto, Félix Tshisekedi pourra réussir son second mandat, particulièrement au plan socio-économique. C’est donc faux de penser qu’il est impossible de développer le Congo en trois ans. 2028 profile à l’horizon.
James Mpunga Yende
