Sans surprise, le vrai-faux retour de Joseph Kabila domine la presse parue ce lundi dans la capitale.
À en croire des sources concordantes, écrit » LE QUOTIDIEN « , l’ancien président de la République, Joseph Kabila, s’est rendu vendredi 17 avril 2025 à Goma. D’après les mêmes sources, le président honoraire serait passé par Kigali au
Rwanda, avant d’arriver à Goma.
Dans un communiqué consulté par » RADIOOKAPI.NET « , le ministre a donné instruction à l’auditeur général des FARDC et au procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites contre l’ex-chef de l’État, qui a dirigé la RDC pendant 18 ans.
Dans ce communiqué parvenu également à » ACTUALITE.CD « , le ministère de l’Intérieur dénonce et condamne l’attitude jugée « ambiguë » de Joseph Kabila, sénateur à vie et autorité morale du PPRD, notamment pour n’avoir « jamais condamné l’occupation d’une partie du territoire national par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC », ni dans ses prises de parole, ni à l’occasion de son récent retour à Goma, une ville sous contrôle rebelle.
Sales temps pour les Kabilistes. Selon » LE PHARE « , trois annonces fortes secouent le microcosme politique congolais depuis le week-end dernier. Il s’agit s’agit notamment
de la décision du Ministre de l’intérieur,
Jacquemain Shabani, interdisant au PPRD…
Au même moment, écrit » OURAGAN.CD « , des mesures fortes sont prises notamment : « la saisie de l’ensemble des biens mobiliers et immobiliers » des accusés, ainsi que des « restrictions de mouvement à l’encontre de tous les membres et responsables du tandem PPRD-FCC impliqués ».
Confisquer les biens meubles et immeubles, en violation des lois du pays, et pourtant, souligne » LA RÉFÉRENCE PLUS », personne ne peut confirmer avoir vu en personne Joseph Kabila à Goma.
Une véritable « chasse à l’homme» est lancée, marquant, selon » ECONEWS « , un tournant dans la promesse de Félix Tshisekedi de «déboulonner le système Kabila».
En l’espace de quelques heures, celui qu’on surnomme vulgairement «JKK», a vu la machine judiciaire se retourner contre
lui, commente » FORUM DES AS « . Sa formation politique suspendue et ses biens
menacés de saisie. Un coup dur pour cette
personnalité, longtemps resté taiseuse et invisible sur la scène politique nationale, mais influent dans les coulisses du pouvoir.
Pour sa part, » INFOS27 « , estime que le retour de Joseph Kabila par la porte de l’ennemi, est un acte ultime de trahison. Ce geste, perçu comme une provocation en temps de guerre, soulève une question vertigineuse : jusqu’où peut aller la trahison d’un homme d’État ?
Complicité avec les agresseurs de la RDC
Joseph Kabila de plus en plus à découvert, constate » LA TEMPÊTE DES TROPIQUES « . L’occupation des villes de Goma et Bukavu par l’armée rwandaise sous couvert de
ses supplétifs du M23, au terme des combats meurtrières a bénéficié de quelques complicités internes et non des moindres. Le tabloïd en veut pour preuve, le
retour annoncé de l’ancien chef de l’Etat devenu sénateur à vie, Joseph Kabila.
72 heures après l’annonce de l’arrivée de Joseph Kabila à Goma, aucun signe de sa présence dans ce chef-lieu du Nord-Kivu, nous fait savoir « LA PROSPÉRITÉ « .
Pourtant, certaines sources,dont
notamment quelques proches de l’ancien Chef de l’Etat, en l’occurrence, son particulier Kikaya Bin Karubi, l’Afc/M23 ainsi que le relai des médias occidentaux, ont confirmé cette information.
Pour » LE JOURNAL « , ce vrai-faux retour de Joseph Kabila qui défraie la chronique a fait grand bruit, donnant du coup raison au
président Félix Tshisekedi qui, en visionnaire, avait déjà révélé que son prédécesseur était entrain de préparer une insurrection pour déstabiliser les institutions du pays.
A-t-il foulé le sol de Goma ou pas, se demande » CONGO NOUVEAU « , qui pense que le mystère reste entier. Selon le trihebdomadaire, le PPRD a démenti la présence de Joseph Kabila à Goma.
Dans un entretien accordé hier dimanche à » RADIOOKAPI.NET « , Ferdinand Kambere accuse le régime Tshisekedi de « fabriquer des histoires rocambolesques » pour manipuler l’opinion publique, masquer ses propres exactions et intimider l’opposition.
Dans une tribune publiée par « LA RÉFÉRENCE PLUS « , Jean-Claude Katende n’a pas mis des gants pour critiquer Joseph Kabila. L’ancien Président a eu 18 ans pour transformer le Congo, mais il ne l’a pas fait. Ce qui le préoccupe est d’avoir à la tête du pays, une femme ou un homme capable de protéger ses intérêts économiques et financiers de plus en plus nombreux à travers notre pays. Le Président Kabila est principalement un homme d’affaires qu’un leader politique motivé par le bien du Congo ou des Congolais.
En plein paroxysme de la violence de
la guerre, voilà les vieux démons de la
division entre leaders qui se confirment
dangereusement, déplore » GEOPOLIS-HEBDO « . Il y a six ans pourtant, la formidable passation civilisée du pouvoir entre un Joseph Kabila, président sortant et un Félix Tshisekedi, président élu laissait penser que la RDC inaugurait une ère nouvelle. Mais la bonne entente et l’idylle n’avaient duré que quelques mois, laissant place à la méfiance, la suspicion, et maintenant quasiment la confrontation.
Cette malheureuse tournure de l’histoire rappelle que l’Afrique n’a pas fini avec les démons de suspicion entre présidents prédécesseurs et successeurs.
Dans un autre chapitre. Matata Ponyo : Vital Kamerhe rappelle la Cour Constitutionnelle à l’ordre ! Alors que la prochaine audience s’ouvre ce
mercredi 23 avril 2025, le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, cité par » LA PROSPÉRITÉ « , monte au créneau pour défendre l’immunité parlementaire de
Matata, s’opposant frontalement à la Cour Constitutionnelle, dirigée par Dieudonné Kamuleta.
Sous pression de Washington, un Tribunal spécialisé contre les crimes économiques voit le jour. Selon des sources proches des négociations contactées par » ECONEWS « , la création de cette juridiction spécialisée figurait parmi les préalables posés par les États-Unis pour finaliser un partenariat où Washington apporterait un appui sécuritaire à la RDC en échange d’un accès privilégié à ses minerais stratégiques.
Menaces contre le Professeur Florimond Muteba, le Sursaut national dénonce la chasse à l’homme orchestrée par les ennemis de la bonne gouvernance. Dans un communiqué parvenu le week-end dernier à » YABISONEWS.NET « , l’organisation affirme que le professeur Muteba est victime d’harcèlements judiciaires, mais aussi de tentatives d’enlèvement…
Aux harcèlements judiciaires dont il est victime, renchérit » LEPOUVOIRDUPEUPLE.COM « , s’ajoutent désormais des tentatives d’enlèvement dont la dernière en date, est celle du 09 avril 2025; 24 heures après son refus de répondre à l’invitation de participer aux consultations pour la mise en place d’un gouvernement dit « d’union nationale ».
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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