Le FCC rompt le silence et dénonce les poursuites contre Joseph Kabila. Après des semaines de silence, la formation politique, rapporte » ECONEWS « , a publié un communiqué, exprimant sa « profonde indignation » face à ces procédures. Dans ce texte, le FCC dénonce une « énième tentative de violation de la Constitution et des lois de la République » et accuse le pouvoir actuel d’incarner une « dictature ».
Par ailleurs, ajoute » AFRICANEWS « , le FCC lance, une fois encore, un appel pressant à
la mobilisation du peuple RD-congolais et de ses sympathisants, répartis sur l’ensemble du territoire national, pour faire barrage à la «dictature et défendre, sans compromis ni concession, leurs droits et libertés conquis de haute lutte, aujourd’hui
plus que jamais menacés».
Dans une interview accordée le week-end dernier à » MEDIACONGO « , Eugène Diomi Ndongala a sévèrement critiqué l’article 8 de la loi du 26 juillet 2018. Pour Diomi Ndongala, plusieurs observateurs avaient, à l’époque, dénonçaient ce qu’ils considéraient comme une manœuvre visant à offrir à l’ancien chef de l’État une « immunité sur mesure », taillée au mépris des principes constitutionnels.
Poursuivons cette revue de presse avec » CONGO NOUVEAU » qui plaide pour une rencontre entre Tshisekedi et Kabila. Malgré des tensions sournoises mais vives et une guerre d’esprit entre le chef de l’Etat congolais et son prédécesseur, les
deux personnalités sont conviées à faire la paix de brave pour permettre le retour de la concorde nationale à la fin du dialogue de Doha entre le gouvernement et l’AFC/M23 mais également avec le Rwanda à Washington.
Obasanjo pour déblayer le terrain, se demande » GEOPOLIS HEBDO « ? En effet, d’après plusieurs clichés ayant fruité sur la place publique et des indiscrétions dans
l’entourage de l’intéressé, en Afrique du Sud, l’un des médiateurs dans la crise Congolaise a eu à rencontrer l’ancien Ministre de la République, Antipas Mbusa Nyamwisi, au Zimbabwe l’ancien Président de la RDC, Joseph Kabila Kabange et à Kinshasa, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi avant de regagner Lagos, la capitale économique du Nigéria.
Olusegun Obasanjo à la quête d’un dialogue inter-Congolais, écrit de son côté » LE QUOTIDIEN « . L’Ancien Président du Nigeria s’est montré très actif la semaine dernière en engageant des contacts discrets entre le Président congolais, Félix Tshisekedi et son prédécesseur, Joseph Kabila, présenté par Kinshasa comme étant le vrai patron de AFC- M23. L’objectif est de parvenir à un dialogue entre Congolais, c’est-à-dire un cadre qui mettra autour d’une même table toutes les filles et fils du pays pour trouver
des voies et moyens afin de résoudre la crise congolaise, tel que le veut le Tandem Cenco – ECC.
Nairobi, Luanda, Doha , Washington, CENCO/ECC… Faut-il fusionner tous les processus de paix en cours, se demande » L’AVENIR « ? Dans une déclaration rendue publique le week-end dernier à Kinshasa, une quarantaine d’acteurs sociaux et politiques ont fait appel à la classe politique congolaise pour fusionner les différents processus de paix en cours actuellement pour permettre de maximiser
l’impact des efforts de pacification dans l’Est du pays. Ils exigent donc la tenue d’un dialogue national inclusif sous la facilitation de la CENCO et de l’ECC.
Dans sa dernière publication, » LE MAXIMUM « , est revenu sur le deal RDC – USA, pour le retour de la paix dans l’est du pays. Pour le journal, nombre de ses aspects demeurent encore un mystère pour le Congolais lambda, mais le deal RDC-USA sur la paix contre les minerais devient de plus en plus une certitude. C’est un épisode qui devrait reconfigurer de fond en comble le paysage géopolitique dans la région. Ce qui n’est pas pour arranger tout le monde. D’où, la lévée des boucliers ci et là.
Situation sécuritaire sur terrain. Dans un communiqué parvenu au journal » LA RÉFÉRENCE PLUS » , les FARDC dénoncent une violation du cessez-le-feu. En violation intentionnelle et flagrante du cessez-le-feu et de toutes les mesures arrêtées pour suivre les négociations en cours à Doha et à Washington, les terroristes du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise ont
attaqué la localité de Lunyasenge, au long du lac Édouard, en date du 2 mai 2025 « , indique un communiqué des FARDC, qui se réservent le droit de riposter sur tous les fronts si la menace du M23/RDF persiste « , a prévenu le Lieutenantcolonel
Mak Hazukay.
Procès Bukanga-Lonzo : Kamuleta défie Kamerhe, affiche à la Une » ECONEWS « . Dans un bras de fer institutionnel sans précédent, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a opposé une fin de non-recevoir
aux injonctions de Vital Kamerhe concernant le procès de l’ancien Premier ministre et élu national de Kindu, Matata Ponyo Mapon. Alors que le président de l’Assemblée nationale invoque la violation des immunités parlementaires, la plus haute juridiction du pays rétorque que le procès, engagé depuis 2022, est déjà en phase de jugement.
Kamuleta ferme la porte à l’ingérence politique de Kamerhe, titre de son côté » INFOS27 « . En s’érigeant en gardien de la séparation des pouvoirs, Kamuleta a non seulement protégé l’indépendance du pouvoir judiciaire, mais aussi évité de justesse une crise institutionnelle. Une mise au point saluée par la société civile, qui voit en cette réponse une victoire du droit sur les tentations de verrouillage politique.
Guerre ouverte entre Kamerhe et Kamuleta, souligne pour sa part » LE PHARE « . L’affrontement a pour « ring » la Constitution, que brandit Vital Kamerhe comme veto contre les poursuites judiciaires enclenchées contre Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre, présentement Député National, et que Dieudonné Kamuleta exhibe à son tour
comme soubassement de l’indépendance de son institution, laquelle ne peut plus surseoir à une procédure lancée sur fond de la levée des immunités d’un justiciable poursuivi sous son ancien statut de sénateur.
Pendant ce temps Vital Kamerhe calme la tempête, affirme » LE POTENTIEL « . A travers une mise au point rendue publique, samedi 3 mai dans la soirée, le bureau de l’Assemblée nationale entend calmer la
polémique entre la chambre basse du Parlement et la Cour constitutionnelle, via cet échange épistolaire dont la presse s’est fait les choux gras. D’entrée de jeu, le bureau de l’Assemblée nationale affirme qu’ « il n’y a aucun malentendu entre la correspondance du Président de l’Assemblée Nationale et la Réponse du Président de la cour constitutionnelle sur l’affaire Matata Ponyo…
De son côté, rappelle » LE QUOTIDIEN « , plus de jours passent, plus on s’approche du verdict dans le procès du parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo prévu le 13 mai prochain après le réquisitoire du Procureur général de la République près cette haute juridiction qui a requis 20 ans de prison pour l’ancien Premier Ministre Augustin Matata Ponyo et ses co-accusés
qui ne s’étaient pas présentés à la dernière audience publique.
Toujours en Justice, » LA TEMPÊTE DES TROPIQUES », nous apprend que le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a
annoncé vendredi dernier l’interdiction faite aux maires, Bourgmestres, administrateurs des territoires et à toute autre autorité administrative ou politique, de délivrer l’attestation ou tout document tenant lieu de certificat de nationalité.
Dans un autre chapitre. A l’Assemblée nationale, des députés accusent le Bureau Kamerhe de bloquer les initiatives de contrôle parlementaire contre le gouvernement Suminwa. Eliezer Ntambwe, cité par » OPINION-INFO.CD « , s’est dit inquiet de constater que plusieurs initiatives de contrôle parlementaire sont transformées en motion d’information. Ce dernier, avec l’appui de ses collègues, a fustigé la manière de travailler du Bureau piloté par Vital Kamerhe.
A l’Assemblée provinciale de Lomami, » MEDIACONGO » nous apprend que 17 députés ont désavoué le vice-président du bureau pour agression physique. Dans une déclaration lue samedi dernier, à Kabinda, par le député Sébastien Kashimpo Yamutalua, les signataires accusent Augustin Malangu Ndjibu d’avoir agressé physiquement leur collègue en pleine réunion officielle, ainsi que d’avoir déchiré une pétition le visant. Ces actes sont, selon eux, contraires aux articles 108, 118 et 123 du Règlement intérieur de l’Assemblée.
Nous terminons cette revue de presse avec cette triste nouvelle. D’après » FORUM DES AS « , le quartier Kindele, dans la commune de Mont-Ngafula, a été le théâtre d’un drame tragique jeudi soir, après une pluie diluvienne qui s’est abattue sur l’ouest de la capitale congolaise. Deux
personnes d’une même famille, une femme et sa fille, ont perdu la vie suite à l’écroulement d’un mur.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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