Après avoir eu des réponses, mardi 8 avril, à la question de savoir : « pourquoi entreprendre ? », question qui avait même fait l’objet du thème de la première séance de la formation mise à leur disposition par l’ANADEC : Agence Nationale pour le Développement de l’Entrepreneuriat Congolais, avec comme lieu de formation : la salle vitrée de la Maison de l’Entrepreneuriat, à Limete Funa, rue Saint Christophe, les membres de la SYJEC, Synergie des Jeunes Entreprises du Congo, abordent déjà, vendredi 11 du même mois, la 2è séance de la dite formation, durant laquelle il est prévu pour eux, cette fois-là, des notions sur comment élaborer le modèle économique du plan d’affaire.
C’est ce que leur a promis, à la.fin de la séance du dit mardi, monsieur Émile Mbuyi Kankolongo, leur formateur et Conseiller analyste au sein de l’ANADEC.

À l’en croire, l’objectif de cette formation de 8 séances qui continue son bonhomme de chemin jusqu’au 4 mai, à raison de deux séances par semaine, soit chaque mardi et chaque vendredi, c’est celui de capaciter les idées entrepreneuriales des apprenants, ainsi qu’à aider ces derniers à matérialiser leurs projets.
»On entreprend pour être autonome, devenir son propre patron, créer des richesses et des valeurs ajoutées, se faire son propre argent, donner le sens voulu à sa vie, éviter de se retrouver un jour à la retraîte, sans oublier que la mise en place de chaque entreprise doit conduire à la satisfaction de l’intérêt général, par le fait pour l’entrepreneur, via son activité, de répondre aux besoins de la société », voilà ce qui a constitué l’essentiel de la dispensation de monsieur Émile en ce mardi didactique.

À l’en croire, un entrepreneur, passé par l’ANADEC pour formation, cela lui garantit l’accès aux fonds du FOGEC.
Émile Mbuyi qui rassure : le passage de la SYJEC, Synergie des Jeunes Entreprises du Congo, à l’ANADEC, Agence Nationale pour le Développement de l’Entrepreneuriat Congolais, vaudra à ceux parmi eux qui vont persévérer jusqu’à la fin de finir par se retrouver en partenariat avec l’ANAPI, Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, en passant par le FOGEC, Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo, et le FPI, Fonds de Promotion des Industries.

À côté de l’approche didactique de so’ intervention, Émile Mbuyi n’a pas oublié le côté exhortatif. C’est ainsi qu’il leur a parlé de la nécessité pour eux d’avoir du pragmatisme entrepreneurial, auquel ils doivent ajouter de l’intrépidité du même qualificatif, si du moins ils tiennent à aller loin dans ce monde de l’entrepreneuriat.
Il leur a ensuite parlé de l’obligation qu’ils ont, si réellement ils veulent avoir accès aux crédits et subventions, d’être en ordre sur le plan des documents ; ce qui signifie : avoir l’ABC de l’entrepreneuriat. Compte non tenu de l’orthographe, »’A » comme RCCM, à savoir : Registre de Commerce et Crédit Immobilier ; »B » comme Numéro d’Identification Nationale et »C » comme Numéro d’Impôt.
C’est ce qu’a confirmé madame Dodo Musau Ntumba lors de sa prise de parole finale, en sa qualité de coordonnatrice de la Synergie en formation, prise de parole durant laquelle elle leur a parlé de l’ANADEC, du FOGEC, du FPI, de l’ANAPI et de VODACOM, comme ayant promis de financer les projets des apprenants, à l’issue de la formation qui sera sanctionnée par une remise des certificats à ceux qui auront suivi tous les modules.
»Pour envisager la possibilité d’être financés, soyez à la fois formés et formels », a-t-elle soufflé.
Il faut souligner que parmi les secteurs concernés par cette formation, il y a les services, la transformation, l’agro-alimentaire, l’industrie légère…
Saint-Germain Ebengo