Ouvrons cette revue de presse avec avec » LE MAXIMUM » qui dénonce les tueries de Bukavu par l’armée rwandaise pour célébrer l’occupation de Bukavu. La capitale du Sud-Kivu n’est décidément pas encore à la fête depuis son occupation par les forces gouvernementales rwandaises et l’AFC/M23. La ville a été le théâtre d’un nouveau drame humain, hier jeudi, à l’occasion du meeting organisé par les forces d’occupation.
Le premier bilan provisoire, fait état de 11 morts et plusieurs blessés, selon le ministre de la Santé, Roger Kamba, relayé par » FORUM DES AS « .
Horreur à Bukavu: une dizaine de morts et 70 blessés, titre de son côté » AFRICANEWS « . «Il a y a eu sûrement des explosions d’une part. Mais il y a eu des tirs à bout portant d’autre part. Qui a tiré?», a interrogé le Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lors du briefing organisé jeudi.
A en croire » LA RÉFÉRENCE PLUS « , qui cite un membre de la société civile, les jeunes chantaient des chansons hostiles au Rwanda, c’est ce qui a énervé les militaires rwandais présents, qui ont ouvert le feu sur les manifestants et dégainé deux grenades.
Depuis l’occupation de la ville de Bukavu,
par la coalition RDF-AFCM23, le calvaire se poursuit, constate, mieux le massacre des
civils prend de l’ampleur, déplore » CONGO NOUVEAU « . Deux jours seulement après les tueries survenues au quartier Excellence où des jeunes ont été massacrés en représailles au lynchage d’un élément de l’armée de l’occupation, la ville de Bukavu a sombré dans le sang.
De son côté, » LE QUOTIDIEN « , estime que cet acte barbare, perpétré sous le regard complice du Rwanda, prouve une fois de plus la volonté de Kigali de maintenir un climat de terreur dans l’Est de la RDC.
Pour » L’AVENIR « , des voix s’élèvent pour dénoncer un acte de terreur visant à briser la résistance de la population.
Dans une région étouffée par 3 décennies de guerre, rappelle » ECONEWS « , cette nouvelle tragédie plonge une population déjà exsangue dans un profond désarroi, tandis que le M23, soutenu par le Rwanda, consolide son emprise après la chute de Goma et Bukavu.
Les minutes qui ont suivi le drame, affirme » OURAGAN « , le président Félix Tshisekedi a condamné, dans um communiqué, un « acte terroriste odieux » perpétré, selon la présidence congolaise, par une armée étrangère
Et puis ces chiffres qui font froid au dos. Selon le Ministère de la Santé publique, écrit » LA PROSPÉRITÉ « , plus de 8500
personnes ont trouvé la mort et plus de 5500 blessés sont enregistrés, depuis le mois de janvier, à la suite de l’invasion de
la ville de Goma, par les forces de défense du Rwanda et leurs supplétifs.
Pendant ce temps, » INFOS27 « , nous informe que Tshisekedi et Lacroix ont discuté de la cessation des hostilités. Dans un contexte de tension persistante à l’Est de la République démocratique
du Congo, le Président Félix Tshisekedi a échangé, jeudi, à Kinshasa, avec Jean-Pierre Lacroix, SGA de l’ONU, chargé du maintien de la paix.
Entre-temps, cinq membres du Gouvernement auditionnés à la Commission Défense et Sécurité. Il s’agit, écrit » LE QUOTIDIEN « , du VPM en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, du VPM de la Défense, Guy Kabombo Mwadiavimta, de la Ministre des Affaires Etrangères Thérèse Kayikwamba
Wagner, du Ministre des Finances Doudou Roussel Fwamba Likunde Li-Botayi et du Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo.
En réaction aux affirmations de Bemba sur les Mobondo, le PPRD accuse le pouvoir de manipulation de la vérité. Dans un communiqué parvenu hier jeudi à la rédaction du journal » FORUM DES AS « , le parti de Joseph Kabila dénonce une » tentative grossière de diversion » du
gouvernement en place, cherchant, selon lui, à masquer son propre échec sécuritaire en désignant l’ancien président comme responsable de la crise liée
à la milice Mobondo.
Fayulu interpelle Fatshi, Kabila et Nangaa. Ce sociétaire de l’opposition, écrit » LE PHARE « , a, pour l’essentiel, exhorté Félix
Tshisekedi à « mesurer l’ampleur du désastre qui accable notre pays et à
soutenir sans réserve l’initiative des évêques de la CENCO et des pasteurs de
l’ECC ». Quant à Joseph Kabila, il lui demande de « se remémorer tout ce que le
Congo lui a donné et qu’il s’engage résolument en faveur de la paix ». S’agissant de Corneille Nangaa, Martin Fayulu l’invite « à déposer les armes, à faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation, en pensant à l’intégrité de notre territoire national, et surtout, à reconnaître le droit inaliénable à la vie de ses frères et sœurs ».
Pour » OURAGAN « , Martin Fayulu rejoint l’appel au pacte social pour la paix lancé par les Églises catholique et protestante. Le leader de la coalition LAMUKA demeure
convaincu que l’unité et la cohésion des
Congolais se révèlent comme un impératif
pour faire échec au macabre projet de balkanisation longtemps mûri par les ennemis du pays.
Sans le dire explicitement, cette déclaration, affirme » CONGO NOUVEAU « , rejoint l’objectif annoncé par Félix Tshisekedi : créer une cohésion nationale.
Mais Martin Fayulu semble donner une condition : que tout se fasse dans le cadre de l’initiative des évêques de la CENCO et des pasteurs de l’ECC.
Quelques jours après sa sortie de prison, Jean-Marc Kabund a, dans une déclaration parvenue hier jeudi à » MEDIACONGO « , déploré la gestion du Président de la République. Sans mâcher les mots, Kabund souligne que le bilan de Tshisekedi est sans appel. Car sous son mandat, le pays sombre dans la violence.
Kabund énervé à la fois contre Kigali et Kinshasa. Selon » AFRICANEWS « , l’ancien chef du parti présidentiel passé à l’opposition a clairement identifié le Rwanda comme «responsable de l’insécurité dans l’Est» sans épargner le régime en place qui a «facilité» cette situation par son «irresponsabilité». Conclusion, le député honoraire est d’avis que Félix Tshisekedi n’est pas «l’homme de la situation» face aux défis de l’heure…
Nous terminons cette revue de presse avec » LE MAXIMUM » qui fait un clin d’oeil à l’arrêté du VPM en charge des transports sur la répartition des revenus de LMC qui est à la base du grogne des agents et syndicalistes. Ce changement explique l’hebdomadaire qui cite le Président de l’Intersyndicale de Lignes Maritimes Congolaies, risque non seulement de fragiliser la santé financière de LMC SA, mais également d’affecter les salaires et les conditions de travail des employés, bref le social des travailleurs.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
[email protected]