Crise en RDC : enfin, le taiseux Joseph Kabila rompt le silence, barre à la Une » ECONEWS « . L’ancien Président de la République, Joseph Kabila, a rompu un long silence hier dimanche en publiant une tribune incendiaire dans le journal sud-africain TimeLive.com. Le chef de l’Etat honoraire, a vivement critiqué la gestion politique et sécuritaire de son successeur, Félix Tshisekedi. Un retour remarqué dans l’arène médiatique, qui relance les tensions au sein d’une classe politique congolaise déjà fracturée.
JKK délie sa langue, il charge Fatshi, souligne de son côté » AFRICANEWS « . L’ex-Raïs, écrit le trihebdomadaire, est d’avis que la crise que traverse la RDC, accentuée par la conquête des pans entiers du territoire national par les rebelles du M23, est la conséquence directe de la gouvernance du régime Tshisekedi, marquée par d’«intimidation, arrestations arbitraires, exécutions sommaires et extrajudiciaires, ainsi que l’exil forcé de politiciens, journalistes et leaders d’opinion».
Joseph Kabila, souligne pour sa part, » FORUM DES AS « , revient également sur les élections générales de décembre 2023. Il affirme qu’elles ont été «truquées» et organisées en violation du cadre juridique et des normes internationales. L’ancien Président de la République s’oppose également aux projets de Félix Tshisekedi de modifier la Constitution.
Pourtant, souligne » INFOS27 « , ces accusations résonnent étrangement dans la bouche de celui qui a dirigé le pays pendant 18 ans, prolongeant son pouvoir par des manœuvres contestées et réprimant toute opposition. Peut-on véritablement donner des leçons de démocratie quand on a soi-même bâti un système opaque et autoritaire ? Son retour sur la scène publique soulève bien des questions, conclut le tabloïd.
Des observateurs, relayés par » CONGO NOUVEAU « , se posent aussi de question, de savoir si alors Kabila n’était pas complice de cette agression dont Corneille Nangaa porte aujourd’hui le flambeau pour couvrir les violations massives des droits
humains répertoriés et documentés par les Nations-unies et les organisations des droits de l’homme notamment lors de la prise de la ville de Goma, avec aujourd’hui 5000 morts, comment s’attaquerait-il à son successeur Tshisekedi.
Dans le reste de l’actualité. Le Président de la République, Félix Tshisekedi, rapporte » RADIOOKAPI.NET « , a annoncé la constitution imminente d’un gouvernement de cohésion nationale. Cette déclaration a été faite lors d’une rencontre avec les membres de l’Union sacrée, samedi dernier à Kinshasa.
C’est un Félix Tshisekedi visiblement mécontent de ses «troupes » qui s’est présenté, le samedi 22 février 2025 au Chapiteau de la Cité de l’Union Africaine, devant des députés nationaux, sénateurs, chefs des partis et regroupements politiques ainsi que d’une mosaïque de personnalités membres de l’Union sacrée de la Nation, constate » LE PHARE « . La « Très Haute Autorité» de cette famille politique n’a pas caché sa déception au regard de la tiédeur de certains cadres en cette période où le pays fait face à l’agression de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 dans la partie Est du pays.
Lors de cette rencontre, indique » RFI.FR « , Félix Tshisekedi a réaffirmé qu’il ne dialoguera pas avec le M23 et promet une refonte de l’armée et du gouvernement.
Sur le plan politique, affirme » LA PROSPÉRITÉ « , cette Union sacrée va changer de configuration. De nouvelles forces politiques devront intégrer cette plateforme. Dans cette dynamique, l’opposition n’est nullement exclue.
Au cours de cet échange, rapporte » LA RÉFÉRENCE PLUS « , Félix Tshisekedi a rappelé que nous appartenons à une seule et unique nation, c’est la RDC, nous devons surpasser nos égaux, nos élans tribaux et nous unir parce que l’ennemi veut de cette division justement et il joue sur cette corde sensible pour ne pas avoir en face de lui des Congolais debout, déterminés.
Guerre dans l’Est de la RDC : le Conseil de sécurité de l’ONU contraint le Rwanda de cesser tout soutien au M23. Dans cette résolution, nous fait savoir » DEPECHE.CD « , le Conseil condamne fermement la prise de contrôle par le M23, le 28 janvier, de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, ainsi que de son aéroport international. Il condamne également la prise par les rebelles, le 14 février, de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu.
Pour Kinshasa, commente » 7SUR7.CD « , le vote de cette résolution est une victoire diplomatique majeure. Pour le ministre de la Communication et médias, ce vote démontre que les mensonges du Rwanda sur l’est de la RDC ne sauront altérer la vérité connue du monde entier. Il appelle le Rwanda à quitter le territoire congolais.
Déplorant la réaction tardive de l’ONU, renchérit » ACTUALITE.CD « , Kinshasa exige la mise en œuvre « sans délai » de la résolution ordonnant la cessation des hostilités et le retrait des troupes rwandaises.
Comme « Le temps se venge de ceux qui se passent de lui, la résolution 2773(2025) du Conseil de Sécurité de l’ONU du 21 février 2025 a vidé la substance de l’objet prétendu de ce « Forum » CENCO –ECC », affirme un observateur de la géopolitique des grands lacs, contacté par » L’AVENIR « . Ce dernier pointe du doigt l’origine des auteurs de la crise sécuritaire et en indiquant les étapes pour mettre fin à cette crise sécuritaire et ses corollaires dans la partie est de la RDC sans oublier le cadre légal des éventuels pourparlers et leurs acteurs.
Arrivée hier dimanche en Suisse, la Première ministre Judith Suminwa
Tuluka, affirme » FORUM DES AS « , a tenu à
rencontrer la communauté congolaise installée dans la Confédération helvétique.
En marge de sa participation à la 58ème
session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la Cheffe du Gouvernement a réaffirmé la volonté de la RDC de
faire entendre sa voix sur la scène internationale et plaidé pour des sanctions contre Kigali et ses alliés.
Sur demande de la Belgique au Conseil Affaires étrangères, les Nations-Unies se penchent sur le dossier RDC-Rwanda ce lundi, nous informe » L’AVENIR « . Le Royaume de Belgique réitère son appel à des sanctions contre le Rwanda, pour son soutien à la coalition rebelle M23/AFC dans la partie Est de la RDC.
Pendant ce temps, » AFRICANEWS « , nous apprend que la réunion des chefs d’Etat-major des armées de la SADC et de l’EAC se tiendra finalement ce lundi 24 février 2025. Elle vise à élaborer une feuille de route conjointe pour un cessez-le-feu
immédiat et la cessation des hostilités dans l’Est de la RD-Congo, conformément aux Résolutions du Sommet conjoint SADC-EAC tenu récemment à Dar-es Salaam, en Tanzanie.
Après les succès diplomatiques, la RDC active le front judiciaire : le procureur de la CPI attendu à Kinshasa, révèle » ECONEWS « . Objectif : soumettre des preuves accablantes des crimes commis par les terroristes du M23 dans l’Est de la RDC. Kinshasa, qui dispose déjà d’une documentation détaillée sur les exactions (massacres, viols, déplacements forcés) perpétrées dans les zones occupées, espère ainsi intensifier la pression sur Kigali, accusé de soutenir le groupe armé.
Après environ 3 ans d’incarcération, il est
libre. Jean-Marc Kabund, président du Parti politique Alliance pour le changement, rapporte » LA PROSPÉRITÉ « , a quitté la prison centrale de Makala le week-end dernier.
Après 927 jours d’incarcération, Jean-Marc Kabund fait un retour triomphal, brandissant le drapeau de la RDC comme un puissant symbole d’unité nationale. Pour » OKAPINEWS.NET « , cet acte, d’une portée à la fois symbolique et historique, marque un tournant dans la lutte pour une gouvernance Juste et Démocratique en RDCongo.
Tapie Lutunu ( 089 169 48 34)
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