REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 12 FEVRIER 2025

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La question du dialogue entre le gouvernement et le M23 divise profondément la classe politique congolaise, constate  » FORUM DES AS « . Si
des appels à la négociation fusent de
toutes parts, notamment de la part des églises catholique et protestante réunies au sein de la CENCO et de l’ECC, le pouvoir de Félix Tshisekedi, et en particulier son parti, l’UDPS, campe sur une ligne dure: pas de discussions directes avec ce groupe terroriste à la solde du Rwanda.

Pacte social pour la paix  » de la CENCO-ECC : l’UDPS dit non, écrit  » INFOS27 « . Alors que l’UDPS rejette fermement cette initiative, soulignant l’inopportunité de l’implication des institutions religieuses
dans des questions politiques, la question se pose : un pacte pour la paix peut-il véritablement être mené par des acteurs religieux sans perturber l’équilibre des institutions de l’État et du dialogue national
nécessaire pour résoudre la crise sécuritaire dans l’Est du pays ?

L’UDPS refuse tout dialogue direct avec le M23, souligne de son côté,  » AFRICANEWS « . Le parti présidentiel a envoyé balader les églises catholique et protestante, initiatrices d’un pacte social, sous forme d’un dialogue national, présenté au chef de l’État et qui prévoyait d’inclure les supplétifs de l’armée rwandaise comme partie prenante…

L’UDPS, ajoute  » ACTUALITE.CD « , demande aux Responsables des différentes confessions religieuses exerçant dans notre pays de privilégier, dans leurs homélies, des messages de paix, de cohésion nationale et surtout de respect à l’égard des autorités étatiques légalement établies.

Dialogue, le veto de l’UDPS, titre  » OURAGAN.CD « . Le parti présidentiel rejette catégoriquement l’initiative de dialogue lancée par les Églises catholique et protestante. Dans un communiqué publié hier mardi, l’UDPS dénonce ce qu’elle qualifie de démarche « narquoise », menée par la CENCO et l’ECC dont les prises de position ont, selon elle, toujours trahi une hostilité envers les institutions de la République.

Face à la gravité de la situation, commente  » CONGO NOUVEAU « , l’UDPS aurait pu laisser la démarche de la CENCO-ECC se
poursuivre. Ainsi, les dirigeants pourraient avoir deux fers au feu. D’un côté, le processus fusionné de Luanda-Nairobi et de l’autre, le pacte social proposé par les prélats. Ce qui pourrait donner une sorte de débouchée au cas où il y aurait enlisement dans ce schéma de l’EAC-SADC.
Mais insouciante, l’UDPS a rejeté d’emblée
la démarche des évêques catholiques et protestants.

Pendant ce temps, l’ODEP rejette aussi l’appel au dialogue et prône une résistance patriotique. Dans un communiqué parvenu hier mardi au journal  » FORUM DES AS « , cette organisation citoyenne affirme avec fermeté qu’aucune négociation ne saurait être envisagée en RDC avec le président
rwandais et ses alliés. Dans ce document, l’ODEP exhorte à une résistance patriotique, appelant à un sursaut national
et à la formation d’une alliance stratégique entre la société civile engagée et le peuple congolais, tant au pays qu’au sein de la diaspora.

Le Gouvernement n’a jamais mandaté les princes de l’église de consulter pour un quelconque dialogue, précise pour sa part  » LE PHARE « . Contrairement à ce que d’aucuns tentent de distiller dans l’opinion, en rapport avec la mission que mènent actuellement les évêques de la CENCO et les responsables de l’ECC auprès des acteurs politiques congolais de diverses tendances, cette démarche n’est nullement une initiative du Président de la République ou du Gouvernement.

Pour  » ECONEWS « , la position du gouvernement, laisse planer le doute sur la stratégie que Kinshasa compte adopter pour restaurer la paix.

Poursuivons la revue de presse avec  » ECONEWS  » qui s’intéresse à la crise entre Vital Kamerhe et quelques militants de l’UDPS.Sur un ton conciliant, Kamerhe règleses comptes fondamentalistes du parti présidentiel. Accusé par l’UDPS de collusion avec les ennemis de la République, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a saisi la prestation de serment de deux nouveaux
juges de la Cour constitutionnelle pour répondre à ses détracteurs. Dans un discours empreint d’unité et de résilience,
il a appelé les Congolais à rester soudés derrière le chef de l’État et les FARDC, tout en dénonçant les divisions alimentées
par les invectives sur les réseaux sociaux.

Pendant ce temps, ‘ LA PROSPÉRITÉ  » évoque des pressions judiciaires. Selon le tabloïd, la RDC poursuit son offensive sur le front judiciaire et n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Plusieurs procédures judiciaires sont en cours pour maintenir la pression sur le pouvoir de Kagame. Déjà, aujourd’hui, à Arusha, en Tanzanie, le Rwanda  Déjà à Arusha en Tanzanie, le Rwanda sera appelé à comparaître à la cour africaine des droits de l’homme. Il s’agit pour Kigali de justifier les violations massives des droits de l’homme sur la partie du territoire congolais sous son contrôle.

Pas d’écoles, pas d’administration :Goma résiste, l’occupant vacille, titre  » INFOS27 « .
En boycottant la reprise des cours et en paralysant l’administration, elle envoie un message sans équivoque : l’entreprise criminelle du Rwanda ne sait pas triompher
de la détermination d’un peuple debout. Impuissantes face à cette résistance farouche, les forces rwandaises et leurs supplétifs du M23 s’abandonnent à la terreur, multipliant les assassinats ciblés.

Justice. Les nouveaux membres de la Cour constitutionnelle récemment nommés par Ordonnances présidentielles ont prêté serment, hier mardi au Palais du peuple, devant le Chef de l’État Félix Tshisekedi, rapporte  » AFRICANEWS « . Il s’agit de Marthe Odio Nonde, nouvelle juge à la Cour constitutionnelle et de Moke Mayele, nouveau Procureur général de ladite Cour.

Pour  » INFOS27 « , cette cérémonie marque la
fin du processus de nomination et permet à la Cour constitutionnelle de remplir pleinement son rôle de protection de la Constitution et de garantie de l’État de droit en RDC.

Leur présentation officielle explique pour sa part,  » OURAGAN.CD « , a eu lieu devant les institutions du pays, comme l’exige l’article 10 de la loi organique du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la haute Cour.

Au total, précise  » CONGO NOUVEAU « , 9 membres composent Cour constitutionnelle. 3 sont désignés par le
Président de la République, 3 par le parlement réuni en congrès et 3 par le Conseil supérieur de la magistrature.
Leur mandat est de 9 ans, non renouvelable, conformément à la Loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de cette institution.

Et puis cette mise au point du conseiller coordonnateur Pool communication de Jean-Marc Kabund parvenu à  » DEPECHE.CD  » qui dénonce une prétendue lettre ouverte que ce dernier aurait adressé au chef de l’état dans le sens de l’amadouer ou à séduire le pouvoir en place. Tout en se réservant le droit de saisir la justice, le parti déclare que ces actes sont de nature à nuire à l’intégrité et à la crédibilité de leur autorité morale et de leur parti.

Cette publication prétendument attribuée à Jean-Marc KABUND-A-KABUND, sous la forme d’une soi-disant lettre ouverte adressée au Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, ajoute  » OKAPINEWS.NET « , est une pure fabrication et une tentative malveillante de manipulation de l’opinion publique.

Tapie Lutunu

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