La situation sécuritaire dans l’est de la République Démocratique du Congo continue de préoccuper au plus haut point Exodus Lukombo, cadre du collectif des communicateurs et défenseurs des institutions de l’UDPS Tshisekedi. Poussée par l’esprit du patriotisme, elle a récemment exprimé son opinion concernant le sommet de l’EAC-SADEC tenu en Tanzanie, qui a abordé la guerre dans l’Est du pays.
Avec fierté, Exodus Lukombo a salué la politique diplomatique mise en place par le Chef de l’État, SEM Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, face à l’agression rwandaise. Selon elle, le Président congolais a su faire entendre la voix de détresse de la RDC sur la scène internationale.
Toutefois, tout en reconnaissant les efforts diplomatiques, elle a insisté sur la nécessité de renforcer les forces armées congolaises. « Il faut bien réorganiser notre armée. Elle doit être forte. Parce que si l’armée n’est pas forte et que nous continuons à quémander, à pleurer devant ces gens-là, nous risquons de vaincre, mais sans gloire. La gloire viendra grâce aux efforts de tous ces gens-là», a-t-elle déclaré.
L’EAC et la SADEC, des clubs d’hypocrites
Exodus Lukombo n’a pas manqué de critiquer sévèrement l’EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est) et la SADEC (Communauté de développement de l’Afrique australe), qu’elle juge hypocrites dans cette crise. Selon elle, ces organisations n’ont pas abordé de manière adéquate la question du retrait des troupes du M23, actuellement déployées sur le sol congolais. « J’ai lu les résolutions et nulle part ils n’ont parlé du retrait des troupes du M23 sur les sols congolais» a-t-il souligné.
Mme Lukombo a aussi insisté sur la nécessité pour la RDC de quitter ces organisations régionales : « Nous devons sortir de cette organisation sous-régionale. Il faut que le Congo quitte l’EAC, qui est remplie de Tutsi et qui a voulu que nous adhérions seulement pour nous contrôler, pour contrôler notre économie, et pour arriver à réaliser leur projet de balkanisation de notre pays», a-t-elle ajouté avec fermeté.
Fidel Songo