Le couple présidentiel a assisté à l’investiture du nouveau Président Ghanéen John Dramani Maham, nous informe ‘ LE PHARE « . C’est dans une grande effervescence que la cérémonie
d’investiture du nouveau président élu
du Ghana, John Dramani Mahama, a eu lieu, hier mardi à la Place de l’indépendance, au coeur de la ville d’Accra.
Si l’événement avait des allures de célébration démocratique, » ECONEWS « , constate que la présence simultanée de trois leaders de la région des Grands Lacs a également souligné les tensions persistantes qui marquent leurs relations.
Le protocole ghanéen avait soigneusement
pris soin de placer Félix Tshisekedi, Paul Kagame et William Ruto à bonne distance les uns des autres. Selon des sources présentes sur place, aucun échange n’a eu lieu entre eux durant la cérémonie. Cette froideur n’a rien de surprenant.
Situation sécuritaire. Plusieurs voix s’élèvent pour condamner la dernière grande offensive menée par le M23, après la prise du contrôle de la ville de Masisi-centre dans la province du Nord-Kivu. La plus récente, écrit « LA PROSPÉRITÉ « , est celle de Bintou Keita, Représentante spéciale du SG de l’ONU en RDC qui, à travers un communiqué de presse publié hier mardi, condamne avec la plus grande fermeté la violation du cessez-le-feu et la poursuite de l’expansion territoriale du M23 au Nord-Kivu après les attaques du 2 janvier dernier.
Malgré une cascade de condamnations venues des USA, de l’Union européenne et de l’Angola, ces déclarations fermes mais non suivies d’actions concrètes suscitent une frustration croissante parmi les Congolais, souligne » INFOS27 « .
Un avis partagé par » LA RÉFÉRENCE PLUS ». Pour le Congolais lambda, ces communiqués de condamnation ne sont ni plus ni moins que de la poudre de perlimpinpin pour nous endormir. Pendant ces temps, affirme le journal, les FARDC ont juré de ne plus croiser les bras, elles ont lancé une contre-offensive dans le Masisi et ont récupéré quelques villages notamment Karambi, la colline de trois antennes près de Kimoka,…
Information confirmée par » RFI.FR « , qui cite le porte-parole de l’opération Sukola 2, au Nord-Kivu, le Colonel Guillaume Ndjike Kaiko.
De son côté » L’AVENIR « , indique qu’il s’observe, depuis un temps, particulièrement après que l’aviation
congolaise ait suspendue ses bombardements sur les positions du M23/
RDF, une certaine montée de scepticisme dans le chef des congolais qui ne cessent d’indexer le pays de l’oncle Sam comme véritables agresseurs et que le Rwanda ne livrait qu’une guerre par procuration. Ainsi,
l’appel des américains au Rwanda de quitter le territoire congolais est perçu par plusieurs congolais comme n’étant pas sincère.
Rétribution des Assistants Parlementaires
Le camp Mboso accusé de manipulation. Selon « LA PROSPÉRITÉ ‘, le vrai Collectif des Assistants Parlementaires informe à l’opinion qu’après une forte tension avec le nouveau Bureau de l’Assemblée Nationale, les Assistants Parlementaires ont compris qu’ils subissent tous aujourd’hui les conséquences d’une mauvaise gestion financière du Bureau de la législature passée et de la diminution de la dotation
mensuelle de l’Assemblée Nationale par le Gouvernement central ».
Le gouverneur du Kasaï-Central, Joseph-Moïse Kambulu Nkonko, a été consulté, lundi dernier à Kinshasa, par le VPM en charge de l’Intérieur, Jacquemain
Shabani Lukoo, nous apprend » AFRICANEWS « . D’après ce trihebdomadaire, Joseph Moïse Kambulu conserve son poste de gouverneur et aucune sanction n’a été prise à son
encontre par sa hiérarchie pour avoir dit la vérité sur la non réalisation des projets du Chef de l’Etat au Kasaï Central, comme spéculaient plusieurs langues au lendemain du télégramme lui adressé par le VPM en charge de l’Intérieur le rappelant à Kinshasa pour consultation…
Dans le souci d’améliorer les conditions carcérales en RDC, le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, relayé par » L’AVENIR « , a envisagé, le lundi 6 janvier 2025, la construction, dans un avenir proche, de la grande prison centrale de Kinshasa à Maluku.
Amnesty International réaffirme son opposition de principe à la peine de mort. Selon » LA PROSPÉRITÉ « , Amnesty International a exhorté lundi le Président
congolais Félix Tshisekedi à abandonner tout projet d’exécutions massives après le tranfèrement à la prison de haute sécurité
d’Angenga, dans le nord-ouest de la RDC, d’une centaine de détenus condamnés à mort
Dans un communiqué parvenu hier mardi à » RADIOOKAPI.NET « , cette ONG affirme que le ministre de la Justice de la RDC, Constant Mutamba qui a annoncé le 5 janvier dernier que plus de 170 personnes, soupçonnées d’être liées à des gangs criminels communément appelés « Kulana » ou « bandits », avaient été transférées de la capitale Kinshasa à la prison d’Angenga, dans le nord-ouest du pays, pour y être exécutées.
Dans un autre chapitre. L’ Odep se retire du partenariat Société civile-IGF. Selon » FORUM DES AS « , l’ODEP a annoncé son retrait du partenariat entre
l’Inspection générale des finances et la Société civile, qui leur permettait de faire chorus pour lutter contre le détournement
des deniers publics en RDC. À la base, explique le tabloïd, l’affaiblissement du
pouvoir de l’IGF avec le laxisme du président de la République sur fond d’une
bénédiction à demi-mot avec au passage : la suppression de la patrouille financière, la
création d’un Département économique et financier au sein de l’Agence nationale
de renseignement.
Le professeur Florimond Muteba, président du Conseil d’administration de l’ODEP, ajoute » ECONEWS « , accuse un «petit groupe de prédateurs de corrompus» d’étouffer l’action de l’IGF, mettant en cause la tutelle et pointant une impunité croissante au sommet de l’État. Plutôt que de consolider les progrès réalisés par l’IGF, «le président Félix Tshisekedi a choisi de démanteler
cet instrument stratégique, facilitant ainsi les abus de nombreux prédateurs de son entourage», s’indigne l’ODEP
Autre chose. Dans le cadre de la lutte contre les pratiques abusives dans le secteur des transports en commun à Kinshasa, le Gouvernement provincial, rapporte » FORUM DES AS « , a rendu public hier mardi, un nouvel arrêté. Parmi les mesures phares, une amende allant de 50 à 100 dollars est désormais prévue à l’encontre des conducteurs qui imposent le système dit du » demi-terrain.
Dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la vie chère et dans le souci
d’alléger le panier de la ménagère, » LE QUOTIDIEN « , nous apprend qu’un carton de poisson 18+ chinchards est passé de 220.000 à 180.000 Francs congolais. La grille tarifaire indique une baisse significative des prix de cette denrée
dans la ville province de Kinshasa.
Tapie Lutunu