États généraux des fédérations de l’UDPS-Tshisekedi, changement de la Constitution et État actuel du parti au pouvoir : Me Hervé Mulumba fait le point ! (Exclusif)

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Dans sa casquette de juriste de formation et conseiller en communication du président ad intérim et secrétaire général de l’UDPS Tshisekedi, Me Hervé Mulumba, Directeur général de Liberté Plus, était l’invité du jour de la rubrique DOSSIER DU SOIR, dans la chaîne Télé50. Avec des mots justes, ce proche du gestionnaire du parti au pouvoir est revenu sur plusieurs enjeux politiques majeurs qui façonnent l’actualité du pays et même du parti. C’était notamment sur les États généraux des fédérations de l’UDPS-Tshisekedi tenus il y a quelques jours à Nganda Yalha, sur les perspectives du changement de la Constitution et sur l’état actuel du parti, tout en partageant ses analyses sur les défis à venir pour l’UDPS et le pays.

Ci-dessous, découvrez l’intégralité de cet entretien

Journaliste : Il est juriste et conseiller en communication du secrétaire général de l’UDPS, M. Hervé Mouloumba est notre invité, bienvenue et bonne année.

Me Hervé Mulumba : Merci beaucoup, madame.
Journaliste : Alors comment se porte l’UDPS ? La tempête est passée ?

Me Hervé Mulumba : Ah oui, vous vous souvenez que lorsque vous m’avez reçu ici, pas ce plateau, mais l’autre plateau, je vous ai dit que la page de la crise appartenait au passé, mais je crois que le temps m’a donné raison, puisque finalement, toutes les démarches surnoises entamées pour détruire, renverser le leadership du secrétaire général ont été anéanties.

Journaliste : Donc la page Bizibu est définitivement tournée?

Me Hervé Mulumba : Non mais il reste toujours Déo Bizibu. il reste toujours secrétaire général adjoint du parti jusqu’à preuve du contraire.
Il n’a qu’à rentrer dans la norme et puis il va continuer sa vie politique. Personne n’a été exclu.

Journaliste : Ok, on va revenir à la thématique, c’est les états généraux des fédérations de l’UDPS, des assises organisées en grande pompe à Kinshasa, quelles sont les résolutions ?

Me Hervé Mulumba : Avant de parler de résolution, Madame, bon, il y a certains qui disaient après cette fronde que le parti, l’UDPS avait expiré sur le plan de la mobilisation, l’UDPS n’existait plus, mais vous allez voir à travers les images, je crois que vous avez les images, qu’il y a eu une forte mobilisation de comités fédéraux qui ont fait des déplacements de l’intérieur du pays.

Journaliste : Donc ça a été un pari gagné pour Augustin Kabuya ?

Me Hervé Mulumba : Un pari gagné, parce que les États généraux ont tourné autour du changement de la Constitution, il faut le dire. Alors, à la fin, à l’issue de ces États généraux, les présidents fédéraux ont apporté un soutien conséquent au chef de l’État concernant la question du changement de la Constitution. Et, par la même occasion, ils ont renouvelé leur confiance, leur soutien à la hiérarchie du parti géré par Augustin Kabuya.

Journaliste : Alors qu’est-ce qui a motivé clairement l’organisation de ces états généraux ? Ce n’est pas seulement la Constitution, je pense?

Me Hervé Mulumba : En fait, le point phare, c’était la Constitution. Les membres des comités fédéraux devaient être dotés d’un langage approprié pour convaincre la population. Alors, parce que l’initiative est venue de la hiérarchie du parti, il fallait maintenant donner des éléments de langage. Comme ça lorsqu’ils seront dans leurs provinces respectives, ils sauront ce qu’ils peuvent dire à la population, aux combattants, par rapport au changement de la Constitution. Et maintenant, le secrétaire général en a profité, puisqu’il y a eu des consultations par fédération, pour essayer un peu de savoir quels sont les désidératats de chaque fédération.

Journaliste : Alors on va revenir à la constitution puisque c’est le cheval de bataille de l’UDPS cette année, n’est-ce pas ?

Me Hervé Mulumba : Ah oui yeah !

Journaliste : Alors qu’entre-temps, de l’autre côté, l’opposition promet de barrer la route à cette démarche du parti au pouvoir. Vous pensez qu’on va assister à un bras de fer entre le parti au pouvoir et les partis de l’opposition ?

Me Hervé Mulumba : Non, pas du tout, madame. Raison pour laquelle je suis ici, il faut une démarche pédagogique pour faire adhérer une masse populaire autour de cette vision du chef de l’État. Madame, la question de la révision, du changement de la Constitution…

Journaliste : Là, vous intervenez comme juriste..?

Me Hervé Mulumba : Ah oui, à double casquette, politique, mais également, puisque je viens d’obtenir mon grade de bachelor en droit à l’ULK, donc j’ai quand même des connaissances là-dessus. La question du changement de la Constitution relève du droit constitutionnel. Alors, vous savez, si nous étions dans un pays sérieux, la première personne à soutenir le changement de la Constitution, c’est Joseph Kabila. Je vais vous le démontrer ici. Et les Kamerhe, tout le monde, personne n’hésiterait pour soutenir le changement de la Constitution, parce que de la Constitution que nous avons un amalgame de Constitution française et Constitution belge.

Journaliste : C’est qui a été démontré par plusieurs constitutionnalistes.

Me Hervé Mulumba : Non, je vais vous le montrer ici. il y a juste une pensée congolaise. Vous prenez par exemple, là où on dit, il y a un article qui dispose, je crois que c’est l’article 42, si j’ai un bonne mémoire, où on dit que toute personne a le droit de se marier avec la personne de son choix, mais qu’il soit des sexes opposés. Au moins ça, c’est vraiment congolais. Mais le reste, madame, je vais vous le démontrer, en tout cas, ce n’est pas totalement…(congolais).
La constitution, l’actuelle constitution a été promulguée le 18 février 2006. Cinq ans seulement, en 2011, les mêmes acteurs qui avaient adopté cette constitution vont la réviser. Mais j’aimerais vous lire l’exposé de motif de la révision constitutionnelle de 2011. C’est là que vous allez constater que cette constitution a des problèmes, des problèmes structurels, madame. Très rapidement, à l’intention de nos téléspectateurs qui nous suivent, j’ai lu l’exposé des motifs de la loi numéro 11, barre 002 du 20 janvier 2011, portant révision de certains articles de la constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006. “Depuis l’entrée en vigueur, le 18 février 2006, de la constitution de la République démocratique du Congo, le fonctionnement des institutions politiques, tant centrales que provinciales, a fait apparaître des situations concrètes, des contraintes et des problèmes non prévus par le constituant originaire”. Quand on parle de constituant originaire, c’est le peuple.

Journaliste : Le peuple qui,…

Me Hervé Mulumba : Non, non, je n’ai pas encore fini. Madame, vous pouvez me permettre vraiment de terminer juste ici. “…En effet, d’une part, certaines dispositions se sont révélées handicapantes et inadaptées aux réalités politiques et socio-économiques de la République démocratique du Congo. D’autre part, des dysfonctionnements imprévus par les constituants originaires sont apparus dans la vie des institutions de la République, tant au niveau national que provincial”.

Journaliste : Quand l’UDPS soutient le changement de la constitution… C’est pour le bien-être de la population, la population pour le moment a d’autres priorités, M. Mulumba.

Me Hervé Mulumba : La priorité, c’est renforcer la souveraineté de notre peuple…

Journaliste : Ce qu’il a déjà….

Me Hervé Mulumba : Non, Madame, je viens de vous lire ici l’exposé de motifs. Il se posait déjà un problème cinq ans après l’élaboration de l’actuelle constitution. Et puis, est-ce que vous voulez me dire qu’après cette révision, la crise au niveau institutionnel à pris fin ? Non. Vous avez vu dans ce pays un ministre refuser de mettre en exécution l’ordonnance du chef de l’État. C’était ici. Vous avez vu dans ce pays Alexis Ntambwe Mwamba avec sa collègue de l’Assemblée nationale se réunir pour mettre le chef de l’État en accusation. Pour quelles raisons ? Puisque le chef de l’État s’est servi de l’article 85 pour déclarer l’état d’urgence sanitaire. Mais lui, Alexis, s’est basé plutôt sur un article, je crois que c’est l’article 119 alinéa 2. Dans tout ça, il y a une sorte de méli-mélo, une sorte de confusion. On ne sait pas. Allez à la Cour constitutionnelle. Le président de la République et le parlement sont tout le temps devant la Cour constitutionnelle.

Journaliste : Plusieurs politiques soutiennent d’une façon ou d’une autre le changement ou la révision de la Constitution. Alors pour le cas de l’UDPS, vous voulez tout changer carrément (ou soit modifier la constitution) ?

Me Hervé Mulumba : C’est le changement. Il faut faire une table rase. Cette constitution a montré ses limites, madame. Les lois naissent et décèdent.

Journaliste : Comment allez-vous faire pour faire adhérer à la population dans cette démarche ? Parce que la population, elle a d’autres priorités, on l’a dit tantôt.

Me Hervé Mulumba : La priorité, c’est son pouvoir. Il doit l’exercer comme il se doit. Bon, je crois que vous me posez la question, vous vous demandez peut-être comment cela arrive.

Journaliste : Est-ce que le secrétaire général de l’UDPS avait annoncé des tournées cette année, sûrement, pour parler avec la population sur le bien-fondé du changement de la Constitution ?

Me Hervé Mulumba : D’accord. Nous sommes d’avis qu’il n’y a pas de révision. Donc, on met cette constitution de côté. Maintenant, c’est le changement de la constitution. Comment on va procéder, madame ?

Journaliste : Maintenant, là, ce sont des affrontements à Masissi.

Me Hervé Mulumba :Non, mais je vais revenir sur cette question sécuritaire qui n’a rien à voir avec la démarche du changement de la Constitution. Alors, Madame, je vous dis ici que l’exercice du pouvoir….Allez voir l’article 5 de l’actuelle constitution qui donne la plénitude de la souveraineté au peuple. Mais allez lire l’article 217. Vous verrez qu’il y a des contradictions. Mais laissez-moi d’abord vous dire ce qui va se passer réellement. Au fait, j’y reviens maintenant au droit constitutionnel. En principe, ici, le chef de l’État doit faire… Il y a les règles, les doctrines qui vont s’affronter pour avoir une nouvelle constitution. Comment cela va se passer ? En principe, le chef d’État doit dissoudre l’Assemblée nationale actuelle, donc le parlement actuel, pour permettre à la CENI de faire élire les membres de l’Assemblée constituant. Donc là déjà, le peuple intervient. Il choisit ses représentants qui auront la mission d’écrire une nouvelle constitution. l’Assemblée constituant va prendre son temps parce qu’il faut consulter le peuple. Le peuple doit dire comment il veut vivre, comment il veut que son pouvoir s’organise. Pas des spectacles que nous avons vus dans l’ancienne constitution…

Journaliste : Je voudrais revenir à une phrase du secrétaire général qui a dit « Le changement de la Constitution nous apportera du bonheur ». De quel bonheur il parle ?

Me Hervé Mulumba : Exactement, Madame. Je viens de vous dire ici. Vous voyez, le Parlement s’est réuni pour mettre le chef de l’État en accusation, puisque le chef de l’État s’est servi d’un article, l’article 85, pour déclarer l’état d’urgence.

Journaliste : Mais cette page est passée, ça vous a fait mal à ce point ?

Me Hervé Mulumba : Non, en tout cas, même ceux qui ont révisé la constitution en 2011, ce n’était pas notre pouvoir, c’était l’ancien régime. Mais ils ont rélevé, j’ai lu l’exposé des motifs ici, vous avez compris. Donc je disais, après la mise en place de l’Assemblée constituante, les membres de cette Assemblée vont écrire une nouvelle constitution. Et ensuite, cette constitution sera soumise au référendum. Voilà comment est-ce que nous comptons. Bon, c’est ça en fait, pas nous comptons, mais c’est ça la règle. Mais il y a aussi les doctrines, parce qu’aujourd’hui on parle de la mise en place d’une commission pluridisciplinaire où le chef de l’État peut passer, outrépasser tous ces désirs-là. Donc nous avons, la République démocratique du Congo a aujourd’hui besoin d’une nouvelle constitution. Parce que, à mon avis, à cette époque-là d l’élaboration de la constitution le président Joseph Kabila était encore très jeune. Et donc il y avait tout un entourage qui avait des intérêts pour lui pousser à promulguer une telle constitution qui a suffisamment montré ses limites.

Journaliste : Alors, l’UDPS fait du changement de la Constitution, son cheval des batailles, mais qui n’a pas vraiment le soutien de ses partenaires, de ses partenaires de l’Union sacrée de la nation, qui sont un peu silencieux à ce sujet.

Me Hervé Mulumba : Je crois qu’il faut, je l’ai dit au début ici, une campagne de vulgarisation, de mobilisation. C’est pourquoi j’ai salue l’initiative prise par le secrétaire général d’inviter le membre du comité….

Journaliste : Parce qu’étant parti au pouvoir, je pense que vous avez le droit de tout faire apparemment.

Me Hervé Mulumba : Non, non, non, non, je n’ai pas dit ça. Au moment où j’ai commencé cette émission, je n’ai pas dit que toko réviser… Non, je n’ai jamais dit ça. J’ai démontré qu’il y a des contradictions sévères. Dans la constitution qui sera rédigée et promulguée, nous ne voulons pas créer et nous n’avons pas aussi l’intention de créer un nouveau Mobutu, parce que nous avons vécu tout ce qui s’est passé. Mais nous voulons plus renforcer la souveraineté de notre peuple. Le peuple doit participer à la vie publique, au développement de son pays.

Journaliste : Est-ce que le secrétaire général a déjà échangé sur ce sujet avec ses collègues du présidium à l’Union sacrée ?

Me Hervé Mulumba : Je pense que ce sont des politiques, vous savez

Les collègues du Présidium à l’Union sacrée, pas du tout, pas encore. Me Hervé Mulumba : Je pense que ce sont des politiques. Vous avez suivi d’autres leaders se réserver sur la question, mais moi je pense que nous avons un constituat originaire qui s’appelle le peuple. Dès lors que le peuple va comprendre les tenants et les aboutissants du changement de la constitution, il va adhérer. Nous voulons une constitution adaptée aux réalités, madame. C’est ça le problème avec notre démarche.

Journaliste : Votre démarche est-elle une bonne démarche pour le moment ?

Me Hervé Mulumba : Oui, mais parce que la constitution a été promulguée en 2006, 5 ans après, il y a eu révision, et par après, la révision n’a rien résolu. Je vais vous montrer quelque chose ici, encore, dans cet exposé des motifs, très rapidement. On dit, dans cette perspective, la présente révision concerne les huit articles indiqués ci-après sur les 229 qui comporte la Constitution. Je prends le point 4. On dit l’article 149. On dit, l’amendement introduit à cet article consiste en la suppression du parquet dans l’énumération des tituleurs du pouvoir judiciaire. Donc, l’article 220 interdit toute démarche allant dans le sens de réduire l’indépendance de la justice. Le constituant original, le peuple, originaire, pardon, le peuple qui avait voté la Constitution de 2006, avait plutôt… voulu que le parquet et le cours des tribunaux appartiennent au pouvoir judiciaire. Mais ce n’est pas le cas après la révision constitutionnelle avec le constituant dérivé. Les parquets ont été connectés, ont été rattachés à l’exécutif. Aujourd’hui, lorsqu’on parle de la justice, on voit le ministre de la justice. Non, le ministre de la justice fait partie du pouvoir exécutif. C’est le CSM, le Conseil supérieur de la justice, qui gère le pouvoir judiciaire. Donc, la Constitution qui arrive devait tenir compte aussi de l’indépendance, des séparations claires du pouvoir. Et puis, le leader du pouvoir exécutif doit être clairement indiqué si c’est le chef de l’État ou le premier ministre.

Journaliste : Alors s’agissant du mandat présidentiel, qu’est-ce que vous proposez ? Puisque vous voulez tout changer, on revient à un mandat?

Me Hervé Mulumba : Un mandat ? Là, ça dépend de…

Journaliste : Puisque c’est ce que vous disiez, pour l’opposition, c’est ce que l’UDPS vise.

Me Hervé Mulumba : Mais pourquoi on doit en faire un problème ? Parce qu’au fait, l’actuel chef d’État n’est pas éternel, madame…

Me Hervé Mulumba : Il n’est pas éternel, mais vous espérez quand même qu’il fasse un troisième mandat.

Me Hervé Mulumba : Un troisième mandat ? …ce n’est pas prévu dans cette constitution nulle part. Il n’y en a pas.

Journaliste : Justement, c’est la raison pour laquelle vous voulez changer.

Me Hervé Mulumba : Vous pouvez me parler d’un nouveau mandat, peut-être, mais pas d’un troisième mandat. Il faudra encore que le peuple se prononce sur cette question. Je laisse l’avenir du chef de l’État entre les mains du peuple. C’est à lui de définir s’il estime qu’il a mis le pays dans un bon chemin, qu’il a tracé un bon chemin avec la nouvelle constitution qui arrive et qu’il faut qu’il continue, tant mieux. Mais si ce n’est pas le cas, il y aura un autre chef de l’État qui arrivera.

Journaliste : Alors on va parler de l’année 2024 qui s’est clôturée il y a peu. Qu’est-ce qu’on peut retenir des activités du secrétaire général qui, il faut le souligner, a été très actif ?

Me Hervé Mulumba : Très actif, parce que vous allez vous souvenir que l’année 2024 a été plus marquée par la mise en place des institutions. Nous, l’UDPS, nous avons obtenu 150 députés contre 32 députés en 2018. Ça, c’est vraiment une percée qu’il faut jeter des flaires au secrétaire général. Journaliste : Il y a des députés qui ont été élus, qui ont carrément oublié aussi ceux qui les ont élus. . On ne les voit pas sur le terrain lors des vacances parlementaires.

Me Hervé Mulumba : Non mais vous savez… Le gros problème, je l’ai toujours dit, pour les députés, et les députés travaillent en commission, ils font des travails laborieux en commission, donc je ne peux pas affirmer ici que les députés ne travaillent pas et puis il faudra encore parce qu’il faut… Il faut mobiliser les médias pour démontrer que l’autre est tel député dans tel coin ou dans un autre coin. Je pense que ça va mieux. Nous sommes une jeune démocratie et je crois que dans l’avenir, chaque acteur politique comprendra sa mission et l’accomplira avec sérénité.

Journaliste : L’agenda de l’UDPS pour 2025

Me Hervé Mulumba : En tout cas, nous allons nous baser plus sur la réussite du changement de la Constitution. C’est le cheval de bataille pour cette année. Comme nous sommes encore au début, il y aura un calendrier. Mais le gros travail se fera autour du changement de la Constitution, qui, il faut le signaler ici, est une vision portée par le chef de l’État. Mais si vous insistez pour que je vous parle du social, mais j’ai bien de suivre ici, lors des informations en boucle que vous avez diffusées, il y a le prix des vivres faits, des chinchards qui est en baisse. C’est un bon pas. En 2025, il y aura beaucoup de progrès. Je vous assure que nous avons… Je ne parle pas, je ne suis pas porte-parole du gouvernement, mais je comprends que le gouvernement Tuluka a une expérience pour l’année 2024. Et voyons voir ce qui va arriver en 2025. Il y a beaucoup de progrès qui se font. Peut-être que la communication pose énormément de problèmes.

Journaliste : Mais vous êtes conseiller en communication. Si vous dites que la communication pose problème, c’est qu’il n’y a pas…

Me Hervé Mulumba : La communication des institutions, moi… Moi, en tout cas, pour mon chef, le secrétaire général, je communique assez et je ne pense pas que vous allez me dire que vous ne connaissez pas ce qui se passe à L’UDPS.

Journaliste : M. Hervé Molumba, merci d’avoir répondu à notre invitation. Vous avez quelque chose à ajouter ? Me Hervé Mulumba : Je salue le professeur Daniel Mbau, sukissa, c’est un constitutionnaliste avec qui nous avons longtemps bavardé avant que je vienne dans votre émission. Je salue également tous mes professeurs, mes amis de l’ULK, je pense que nous avons été à la hauteur. Nous allons continuer cette campagne de vulgarisation pour une nouvelle constitution qui sera aussi profitable à vous, madame.

Journaliste : On n’a pas évoqué le volet sécuritaire, on le fera même prochainement.

Me Hervé Mulumba : Même prochainement, mais il y a un nouveau commandement de l’armée, espérons que… Il y a beaucoup de trahisons qui se font, mais je lance un appel pathétique au peuple congolais, d’être vigilant, derrière le chef de l’État, mais également à touz les commandats, qui reçoivent des pots de vin pour trahir notre peuple, qu’un jour, ils seront devant la justice et leur sort sera réservé. Ça sera dur pour eux, au fait. Au fur et à mesure que nous avançons, madame, je l’ai dit ici dans plusieurs de vos émissions, le jour où on décidera d’attaquer le Rwanda, puisque la capitale Kigali n’est pas loin de la RDC, ça sera un scandale. Pour l’instant, nous pensons qu’avec la démarche régionale que nous faisons, on peut avoir une paix durable, mais le jour où la RDC dira qu’en tout cas c’est la guerre, conformément à l’actuelle constitution, parce que c’est toujours en vigueur, ça sera une débandade à Kigali.

Merci.

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