Accusé d’être le responsable de l’arrestation de Merdis Mazengo, membre du parti de l’opposant Delly Sessanga, le vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba, répond par la voix de sa cellule de communication. Cette dernière a donné sa version des faits, expliquant que l’arrestation était liée à des infractions pénales et non à des motivations politiques.
Dans une correspondance officielle, la cellule de communication de Samuel Mbemba a expliqué que l’arrestation de Merdis Mazengo n’était pas liée à des motifs politiques, mais à deux infractions pénales distinctes. D’une part, il s’agirait d’une accusation de viol portée contre Mazengo, et d’autre part, de l’infraction d’imputation dommageable à l’encontre de Samuel Mbemba, suite à des publications diffamatoires sur les réseaux sociaux. Selon le communiqué, Merdis Mazengo était en fuite pendant plusieurs mois avant d’être arrêté.
« En ce qui concerne l’arrestation liée à l’imputation dommageable, Merdis Mazengo avait publié sur ses réseaux sociaux que le soi-disant député Israël Bondo était mécontent d’être remplacé par la fille de Samuel Mbemba à l’Assemblée nationale, ce qui est totalement faux », précise le document, signé par Kashita, chargé de communication du vice-ministre de la Justice.
La cellule de communication du vice-ministre Samuel Mbemba a également rappelé que Merdis Mazengo n’avait cessé de mener une campagne de lynchage médiatique contre le vice-ministre, l’accusant de ne pas répondre à ses publications. Ces dernières étaient présentées comme étant des révélations accablantes à l’encontre de Mbemba.
« La justice fera son travail indépendamment et déterminera si des motivations politiques ont influencé les actions de Merdis Mazengo, qui semble, pour l’instant, être un délinquant ordinaire », conclut le communiqué.
La Rédaction