Ouvrons cette revue de presse avec » ECONEWS « , qui annonce pour bientôt le remaniement du gouvernement avec une équipe renforcée. Annoncé par le Président Félix Tshisekedi, ce réaménagement attendu début 2025 fait suite à une évaluation en cours dans les hautes instances de la présidence de la République. Selon des sources internes, certains membres de l’actuel Gouvernement Suminwa devront quitter leurs fonctions, mais les détails restent flous pour l’instant.
» INFOS27 » fait un clin d’oeil à la tournée de Félix Tshisekedi dans l’espace Kasaï. Comme à Mbuji-Mayi, le Président de la République s’est livré, hier dimanche, à Tshikapa, à un exercice de dialogue direct avec la population, portant sur les principaux défis de la province après avoir fait le point sur ses six engagements. Eau, électricité, routes, écoles, santé, PDL145T : Félix Tshisekedi a répondu sans détour à toutes les préoccupations soulevées concernant le Kasaï, une province riche en potentiel mais confrontée à de nombreux défis. Au cours de ces échanges, le chef de l’État a pris la pleine mesure des difficultés auxquelles la province est confrontée.
Face à ses promesses d’emplois, Tshisekedi fait marche arrière, titre à la Une » CONGO NOUVEAU « . En tournée dans le grand Kasaï, Félix Tshisekedi rencontre la même demande chez les jeunes qui réclament l’emploi. Le chef de l’État qui etait trop prometteur lors de sa campagne électorale semble faire marche arrière, appelant les jeunes à se débrouiller pour créer des emplois eux-mêmes. La fonction publique, dit-il, ne peut pas embaucher tout le monde.
De son côté, » FORUM DES AS « , souligne que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a marqué la dernière étape de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï en se rendant à Tshikapa. Cette visite s’inscrit dans une série d’étapes déjà réalisées à Kananga et Mbuji-Mayi, où l’accueil chaleureux de la population a été un point commun indéniable.
Pendant ce temps, Kambulu risque son fauteuil revele » AFRICANEWS « . Tout indique que le gouverneur Joseph Moïse Kambulu est dans des sales draps, le moins que l’on puisse dire. Selon les médias en ligne relayés le week-end dernier, l’homme serait la cible des députés provinciaux membres de l’Union sacrés, remontés contre sa bourde commise en direct de la télévision nationale le 24 décembre, lors du briefing tenu à la Place de l’Indépendance à Kananga. Ce soir-là, rappelle le trihebdomadaire, le gouverneur du Kasaï-Central a affirmé que rien alors rien n’a été fait dans sa juridiction, s’en prenant à
l’Office des routes et l’Office des voiries et drainage.
Vivement la réforme Constitution : Samuel Mbemba obtient le feu vert de la jeunesse estudiantine de la RDC. Selon « LA PROSPÉRITÉ « , le parti politique CRD du Patriarche Christophe Mboso continue à mobiliser en faveur du changement de la Constitution, réforme appelée de tous les vœux par le Président de la République Félix Tshisekedi.
Portée par la vision du Président Félix Tshisekedi, la réforme constitutionnelle
s’impose comme une priorité nationale pour renforcer les institutions de la RDC, écrit de son côté, » INFOS27 « . En première ligne, la Convention pour la République et la Démocratie, sous la direction de Christophe Mboso, multiplie les initiatives, à l’image de la rencontre inédite animée par Me Samuel Mbemba Kabuya avec les étudiants, acteurs clés du changement. Une mobilisation stratégique
pour bâtir un État moderne, efficace et inclusif.
Poursuivons cette revue de presse avec » ACTU7.CD « , qui déplore le communiqué issu de la rencontre entre Joseph et Moïse Katumbi qui n’a pas condamné l’agression Rwandaise. Pour ce média en ligne, Kabila et Katumbi ont étalé leur détermination à combattre l’individu Tshisekedi et non la guerre d’agression imposée injustement aux Congolais par des jaloux Rwandais.
De son côté, le journal » NETIC-NEWS « , nous donne les raisons de l’absence de Martin Fayulu à la réunion entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi. Selon une source proche du leader du parti ECiDé, cette rencontre devait être renvoyée au mois de mars 2025. Pour Fayulu, le temps n’était pas encore propice pour rencontrer Kabila.
Abordant la rencontre Kabila – Katumbi, » ECONEWS « , estime que ce rapprochement souligne la capacité de Kabila à surprendre et à brouiller les pistes. Cette nouvelle alliance pourrait permettre aux deux hommes de consolider leur poids politique et d’offrir une alternative crédible au pouvoir en place. Mais elle pourrait aussi éveiller des doutes sur la sincérité de leur engagement mutuel, compte tenu de leur passé conflictuel.
Dans le reste de l’actualité. Dans un communiqué parvenu hier dimanche à » MEDIACONGO « , le parti politique ENVOL de Delly Sesanga a fermement dénoncé le maintien en détention de son président sectionnaire, Merdi Mazengo, sur ordre du Vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba. Le parti de Delly Sesanga considère cette détention comme une violation grave des principes fondamentaux de l’état de droit.
En réponse à ce communiqué, la cellule de communication du vice-ministre, relayée par » MEDIACONGO « , affirme que Merdi Mazengo a été arrêté pour deux motifs distincts : d’abord, pour des faits de viol, et ensuite pour l’infraction d’imputation dommageable qu’il a commise à l’encontre du vice-ministre Samuel Mbemba, via les réseaux sociaux.
Situation sécuritaire. Sachant qu’il va quitter le poste de chef de la diplomatie américaine dans 24 jours, Anthony Blinken, relayé par « LA RÉFÉRENCE PLUS « , passe un appel au président de la RDC pour se faire bonne conscience, en appelant le M23 et le Rwanda à la cessation des hostilités et au retrait de leurs positions : » avant notre départ, on avait appelé le Rwanda qui opère sous couvert du M23 à quitter le sol congolais.
Dans un autre chapitre avec ce scandale au Sud-Kivu. Le gouverneur Purusi en colère après l’exfiltration par la DGM de Chinois accusés d’exploitation illégale, nous apprend » LA TRANSPARENCE « . Une onde de choc a frappé le Sud-Kivu lorsque Jean-Jacques Purusi Sadiki, le gouverneur, a dénoncé avec véhémence la libération inattendue de 14 ressortissants chinois, arrêtés pour exploitation illégale de minerais dans le territoire de Walungu. Cette affaire, qui met en lumière les tensions entre la province et le gouvernement central, a suscité une indignation palpable parmi les autorités locales et la société civile. Les Chinois, appréhendés pour séjour irrégulier et absence de permis d’exploitation, ont été relâchés par la DGM sur ordre de Kinshasa.
Et puis ces accusations du média en ligne, » OURAGAN.CD « , envers le Ministre du Budget Aimé Boji. A en croire ce média en ligne, pour la deuxième année consécutive, le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, a effectué des commandes de vivres des festivités de fin d’année 2024, sans appel d’offre, même pas par gré à gré! Alors que la distribution des poulets et riz a déjà commencé et se poursuit dans l’administration, le site de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) n’a rien relayé sur un probable appel d’offre d’une commande ou un marché public lancé par le ministre du Budget, comme il est d’usage.
A l’hôtel de ville de Kinshasa, Bumba et Iyeli asphyxient le personnel, nous apprend » CONGO NOUVEAU « . Après avoir infligé cyniquement quatre mois de non paiement de salaires aux cabinets ministériels, soit de septembre à décembre 2024, le tandem Bumba-Iyeli, pour couvrir ou justifier ce crime, vient d’annoncer un audit administratif général et des compétences assorti d’un contrôle physique et identification biométrique », rapportent les mêmes sources. Et de se demander: pourquoi l’équipe Bumba n’avait-elle pas organisé cet audit dès son investiture ?
Envolée de tarifs dans le transport en commun à Kinshasa, la surenchère gâche les fêtes de fin d’année, constate » LA TEMPÊTE DES TROPIQUES « . Malgré certaines dispositions prises par le
ministère de l’Economie nationale, pour permettre aux Congolais en général, et particulièrement aux 20 millions d’habitants de la ville province de Kinshasa, de bien passer les fêtes de fin d’année, les Kinoises et Kinois ont subi la loi des commerçants véreux et autres spéculateurs. Le constat est plus qu’amer dans le secteur du transport en commun.
Pendant ce temps, » LA PROSPÉRITÉ « , se félicite de l’accalmie qui règne dans les grandes villes du pays. A en croire le tabloïd, il y a une certaine accalmie observée à travers la Capitale depuis le lancement de l’opération Ndobo. Le banditisme urbain a fortement baissé. Le renforcement des patrouilles pour s’assurer de la sécurité de la population et de ses biens en cette période des festivités de fin d’année, a permis de dissuader ces hors-la-loi. Certes, souligne le journal, il y a accalmie. Encore fut-il maintenir la pression jusqu’à la disparition complète du phénomène.
Tapie Lutunu