Le Vice-ministre de la justice et contentieux international, Samuel Mbemba, a communié avec les étudiants ce samedi 28 décembre, dans l’amphithéâtre du ministère des Affaires étrangères. Le changement ou la révision de la constitution congolaise était au cœur de ces échanges.
Aux étudiants, le vice-ministre leur a fait savoir que le débat sur la révision constitutionnelle ou le changement de la Constitution a déjà atteint le niveau de ce qu’il appelle consensus différé, parce que, explique-t-il, «ils sont en présence de la même question, des mêmes acteurs même s’ils ont changé de rôle. Hier, ils étaient au pouvoir, aujourd’hui à l’opposition. Hier, ils étaient à l’opposition et aujourd’hui au pouvoir, mais à des moments différents».
Pour lui, chacun a démontré l’importance du changement ou de la révision de la Constitution. Donc, poursuit-il, «à vrai dire, il n’y a pas débat sur la nécessité de changer la Constitution. Il appartient donc à la commission qui sera mise en place l’année prochaine de travailler et de soumettre les résultats des travaux à qui de droit».
Dans son intervention, le coordonnateur des étudiants de la RDC a souligné que la réforme des institutions est une urgence au même titre que la sécurité.
«Si la question de la sécurité est urgente, il est tout aussi important de souligner que la réforme institutionnelle est la clé pour garantir un avenir meilleur et prospère de notre pays. Les institutions de la RDC doivent être réformées pour leur efficacité, leur indépendance et leur transparence», a indiqué Muneza Levis, Président du Rassemblement des Étudiants du Congo (REC).
Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a promis de mettre en place une commission pour réfléchir à cette révision constitutionnelle. Cette proposition divise l’opposition en plusieurs fragments.
La Rédaction