Les médecins des hôpitaux publics, membres du Syndicat national des médecins (SYNAMED), ont décidé de déclencher une grève radicale à partir de ce samedi 28 décembre. En cause, la non-prise en compte par le Gouvernement Central de leurs revendications en matière d’amélioration des conditions salariales et sociales. Cette décision impactera l’ensemble du territoire national, à l’exception des provinces sous état de siège et des banques de sang, qui resteront opérationnelles pour garantir l’accès aux soins d’urgence.
Face à l’absence de dialogue et de réponse satisfaisante de la part des autorités, le SYNAMED estime qu’il n’a d’autre choix que de recourir à ce moyen de pression pour se faire entendre. Les médecins réclament notamment une revalorisation significative de leurs salaires, une amélioration de leurs conditions de travail et une meilleure prise en compte de leurs besoins en termes d’équipements médicaux.
Cette grève inédite risque de perturber fortement le fonctionnement des hôpitaux publics, déjà fragilisés par des années de sous-financement et de manque de personnels. Les patients risquent de se retrouver en difficulté pour accéder à des soins de qualité dans un contexte déjà marqué par une saturation des services de santé.
Face à cette situation, les autorités sont appelées à répondre aux demandes légitimes des médecins pour éviter une détérioration de la situation sanitaire du pays. En attendant, le Syndicat national des médecins prévoit d’organiser des actions de sensibilisation pour expliquer les raisons de leur mouvement et mobiliser le soutien de la population.
FS