La politique managériale centrée sur le bien-être des employés de l’ONAPAC se concrétise, une fois de plus, avec l’ouverture des installations sanitaires fraîchement rénovées au sein de cet établissement d’État. C’est hier, jeudi 12 décembre 2024, que Mme Mimy Monga a officiellement dévoilé ces nouveaux édifices, rénovés aux normes internationales.
Cette initiative s’inscrit dans une série de rénovations entreprises par le duo de choc Monga-Kenedi, respectivement DG et DGA de l’ONAPAC, dans le dessein de hisser cet établissement public au rang de référence en matière agricole en RDC.
En plus de ces installations sanitaires flambant neuves, financées par l’ONAPAC elle-même, d’autres projets significatifs ont été réalisés sous la direction de la DG Mimy Monga. La directrice, formée à l’école supérieure des leaders de l’unité, en abrégé d’Ecoforleaders, met un point d’honneur à placer l’humain au cœur de sa stratégie managériale au quotidien, comme elle l’a bien appris au sein de cette Alma mater.
Le confort des travailleurs est une priorité pour la DG : «L’amélioration des conditions de travail est essentielle. C’est même une obligation légale. C’est dans cette optique que nous avons entrepris la construction de toilettes modernes que vous avez eu l’occasion de visiter avec nous», a-t-elle souligné.
Outre ces rénovations, Mme Mimy Monga a également fait visiter d’autres bâtiments réhabilités, tels que la salle abritant la direction financière de l’établissement et ses services, ainsi que la salle de réunion MIBERTHE, désormais équipés de mobilier confortable propice à un environnement de travail optimal.
« Nos bâtiments étaient dans un état inaccessible, la directrice a fait les efforts pour les réhabiliter et mettre les travailleurs dans des conditions confortables, afin que ces derniers soient à mesure de donner les meilleurs d’eux-mêmes », a révélé M. Py Roger Nsabu, chef de service à l’ONAPAC.
Pour couronner le tout, la DG a remis 4 motos toutes neuves aux agents et cadres de l’ONAPAC, destinées à renforcer la brigade anti-fraude dans sa mission d’assurer l’intégrité des produits de l’ONAPAC jusqu’à leur destination finale en usine.
Cet engagement sans faille de la Directrice Générale est en train de redorer le blason d’un établissement longtemps considéré comme défaillant. De la province du Nord-Kivu à celle du Kongo-Central en passant par le Sud-Kivu, l’ONAPAC se transforme en profondeur grâce aux initiatives audacieuses de sa DG.
« Nous avons trouvé cette boîte sans forme, une boîte à genoux, où même les agents ne savaient pas où aller pour faire leurs besoins, si je peux dire ainsi. Donc, avec les 1,4%, sur les prestations de l’ONAPAC, qui sont payées d’ailleurs difficilement, beaucoup de zones de production sont aujourd’hui occupées. Nous nous sommes battus avec ces pertes de moyens, pour faire certaines réalisations, dans les provinces… Voilà, après une année et quatre mois, nous pouvons dire que nous avons fait quelque chose à l’ONAPAC», a déclaré Mme Monga.
Les employés de l’ONAPAC ont exprimé leur gratitude envers la DG pour son implication sans relâche depuis sa prise de fonction. Les retraités de l’établissement ont salué cette attention accordée aux toilettes, longtemps négligées par les précédents dirigeants.
Continuant sur sa lancée, la DG a inspecté les usines sur place pour évaluer l’avancement des travaux de réhabilitation dans divers secteurs.
Appel à l’action gouvernementale !
Mme Mimy Monga a lancé un appel pressant à l’intervention du gouvernement congolais pour soutenir pleinement la relance de l’ONAPAC, particulièrement en matière de financement.
« Il ne reste maintenant que la part de l’État congolais pour nous secourir dans la situation que nous sommes en train de vivre, le manque de rémunération, le manque de subventions. Il y a plusieurs choses à mettre en œuvre. Par exemple, nous avons besoin de séchoirs électriques, nous avons besoin de torréfacteurs, ça et là. Nous avons besoin de beaucoup d’outils…. L’ONAPAC n’est pas seulement à Kinshasa, Nous sommes presque partout en RDC. Donc les besoins sont énormes. Et chaque fois qu’on a quelque chose, on paye les agents à 30% et on essaie aussi d’acquérir des petits matériels. Mais nous espérons que nous aurons quand même le gros de l’État cette fois-ci pour pouvoir nous aider à aller», a conclu la DG Mimy Monga.
Fidel Songo