Les chefs de la diplomatie française et tchadienne, ensemble à Hadré, dans cette ville de l’est du Tchad, Jean-Noël Barraud visite les camps accueillant des réfugiés venus du Soudan tout proche.
Avec son homologue Abderrahman Koulamala, le ton est cordial. Mais quelques heures plus tard, Djamena annonce rompre l’accord de coopération de défense avec la France. Une décision historique selon elle.
« Après 66 ans de la proclamation de la République du Tchad, il est temps pour le Tchad d’affirmer sa souveraineté pleine et entière et de redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales».
Dans son communiqué, la diplomatie tchadienne assure qu’elle respectera les modalités prévues pour la résiliation de l’accord, sans pour autant préciser la date d’un éventuel retrait de l’armée française.
Contacté par l’AFP, Abderrahman Koulamala l’assure, il ne cherche pas la rupture avec Paris. Le Tchad abrite environ un millier de militaires français, notamment dans la base de N’Djamena. Leur rôle, contribuer à la lutte contre les groupes djihadistes et les rebelles.
Un départ du Tchad constituerait un nouveau revers pour la France, déjà forcée ces dernières années à se retirer du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
T-News & France24